vendredi, décembre 20, 2024

NP View : Sauver la planète grâce au pétrole et au gaz canadiens

Nous ne devrions pas nous appauvrir pour atteindre des objectifs climatiques de plus en plus onéreux qui ne font guère de différence.

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En matière de réduction des émissions, il est temps pour le Canada de regarder ailleurs.

Ce pays pourrait disparaître de la carte du monde demain, et peu de choses changeraient à l’échelle mondiale en termes d’impact direct sur le climat. 1,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serrenous ne pouvons pas faire grand-chose chez nous pour changer les choses. Par habitant, nous ne sommes que deuxièmes après l’Arabie saoudite, c’est vrai, mais l’atmosphère ne se soucie pas du revenu par habitant.

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Tout cela signifie que le plan actuel du Canada pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 n’apportera pas grand-chose à l’échelle mondiale : environ 30 % de nos « réductions » d’émissions ne feraient que émigrerEt même si ce n’était pas le cas, un taux de réussite de 100 % ne serait pas très significatif. Non, ce sont les autres qui comptent. Les gros poissons : la Chine, les États-Unis, l’Inde, l’Union européenne, la Russie, des juridictions suffisamment grandes pour que leurs choix énergétiques fassent une différence.

Il est vrai que le reste du monde, les petites juridictions, représentent une plus grande part du gâteau des émissions que la part de la Chine. La plupart des pays sont petits et ne contribuent qu’à une fraction des gaz à effet de serre de la planète. Beaucoup d’entre eux, cependant, brûlent de manière sale, beaucoup plus sale que ne le ferait le Canada aujourd’hui. Le charbon, dont la capacité est croissance en Asie, est responsable de la les plus hauts niveaux des émissions de CO2 par unité en ce qui concerne les énergies non renouvelables et le bois (généralement considéré comme renouvelable, même s’il est ce n’est pas toujours le cas) est souvent encore pire. Ce sont les carburants qui posent problème, pas le gaz naturel, ni même le pétrole brut.

C’est pourquoi il existe un argument environnemental, qui vient renforcer l’argument commercial évident, en faveur de l’exportation du pétrole et du gaz canadiens : les vendre à ceux qui brûlent des combustibles beaucoup plus polluants, pour répondre à leurs besoins énergétiques tout en réduisant les émissions mondiales et en complétant nos propres budgets. C’est une bonne chose pour le monde développé, comme l’Europe, qui était coincée remettre certaines plantes en place Le charbon est devenu son principal ennemi en 2022, car son principal fournisseur de gaz est devenu son principal ennemi — et ce dans le monde en développement. L’Inde, par exemple, se dirige vers un doublement de sa production de charbon d’ici 2030 pour répondre à ses besoins énergétiques ; le gaz naturel canadien y était-il utilisé ? plutôtde grandes quantités d’émissions seraient évitées.

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En effet, un rapport de la Banque Nationale du Canada suggère que si l’énergie produite à partir du charbon en Inde était remplacée par du gaz naturel, cela aurait « un impact plus profond sur la planète qu’un arrêt complet de l’économie canadienne ».

Nous devons permettre au reste du monde d’abandonner le charbon et le bois, mais nous ne devons pas le faire au détriment de notre propre bien-être financier. Nous devons nous punir avec des taxes sur le carbone et des émissions toujours plus élevées. bouchons sur le carburant et engrais ne convaincra pas le reste du monde de suivre le programme.

Les Canadiens veulent un air et un environnement propres, quelle que soit leur position sur la taxe sur le carbone. Les détritus sont mal vus, le braconnage des animaux sauvages est condamné, les pluies acides sont des choses que nous convenons tous qu’il faut éviter, tout comme les déversements et la contamination des sols. Certaines règles environnementales sont les bienvenues, mais la volonté des autorités de nous appauvrir en payant toujours plus cher des carburants qui sont aujourd’hui nécessaires à la vie moderne est un abus de bonne volonté.

En fait, les gens commencent déjà à se lasser : l’an dernier, une pluralité de Canadiens (environ 40 pour cent) souhaitait voir la taxe carbone complètement éliminée. La plus grande vertu de cette politique, le rabais accordé aux ménages, qui a été le principal argument de vente raté des libéraux, n’a pas fait grand-chose pour obtenir le soutien pour le système de tarification – en fait, une étude a révélé qu’il pourrait être préjudiciable au soutien public.

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Le Canada aurait intérêt à consacrer son temps non pas à une politique climatique auto-flagellante et à des complaisances régressives qui n’aboutissent à rien, mais à une recherche et un développement technologiques dynamiques. Si nous voulions vraiment ouvrir la voie à un monde utopique, à haute énergie et à faibles émissions, nous ferions du nucléaire une priorité – tout en continuant à extraire des combustibles fossiles aussi longtemps que nous en aurons besoin.

Nous pourrions exporter du gaz naturel relativement propre, comme Allemagne, Grèce, Pologne, Japon et Corée ont demandé, et nous pourrions continuer à être un source éthique d’uranium. Nous pourrions contribuer Nous devons mettre un terme à l’utilisation du charbon dans le monde entier, source actuelle de 40 % de l’électricité mondiale, qui reste une source majeure de combustible, en particulier dans les pays en développement. Pour y parvenir dans un délai raisonnable, nous pourrions accélérer le processus épuisant nécessaire pour concrétiser de telles idées.

Le Canada devrait se réjouir de l’issue de sa crise climatique, et non de la honte et du mépris qu’elle suscite. La voie à suivre est celle de l’ascension et de la conquête, et non celle de la paralysie économique et des économies de bouts de chandelles. Tant que l’humanité aura besoin d’énergie, nous devrons être fiers de la lui fournir.

National Post

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