Novak Djokovic se retire de Roland-Garros en raison d’une blessure au genou droit

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Novak Djokovic s’est retiré de Roland-Garros en raison d’une blessure au genou droit mardi, mettant ainsi fin à la défense de son titre et signifiant qu’il renoncera au classement n°1.

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Le tournoi a annoncé la nouvelle, affirmant que Djokovic avait une déchirure du ménisque médial au genou droit. L’étendue de la blessure a été constatée lors d’un examen IRM un jour après que Djokovic ait été blessé lors d’une victoire au quatrième tour contre le n°23 Francisco Cerundolo qui a duré cinq sets répartis sur plus de 4 heures et demie.

Le 24 fois champion du Grand Chelem devait affronter mercredi le double vice-champion de Roland-Garros, Casper Ruud, en quarts de finale. Au lieu de cela, Ruud obtient une place en demi-finale, où il affrontera le n°4 Alexander Zverev ou le n°11 Alex de Minaur.

Le genou de Djokovic le gênait depuis quelques semaines avant son arrivée à Roland Garros – quelque chose qu’il a gardé pour lui jusqu’après la victoire contre Cerundolo. Lundi, au début du deuxième set, Djokovic s’est tordu le genou et a pris un temps mort médical. Un entraîneur a travaillé sur l’articulation à ce moment-là et lors des changements ultérieurs, et Djokovic a pris ce qu’il a dit qu’un médecin du tournoi lui avait dit être la dose maximale de pilules autorisée pour atténuer la douleur et réduire toute inflammation.

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« Je ne sais pas ce qui se passera demain – ou après-demain, si je pourrai sortir sur le terrain et jouer », a déclaré Djokovic, 37 ans, lundi soir. « Vous savez, je l’espère. Voyons ce qui se passe. »

Au milieu d’une saison au cours de laquelle il n’a qu’un bilan de 18-6 et n’a atteint aucune finale dans aucun tournoi, et encore moins en a remporté un, il devait revenir au match pour le titre à Paris pour conserver sa place au sommet du classement ATP. Avec le retrait, Djokovic sera désormais remplacé par l’actuel n°2 Jannik Sinner, un Italien qui affrontait le n°10 Grigor Dimitrov en quarts de finale mardi.

Djokovic était mené par deux sets à un et était mené 4-2 au quatrième, contre Cerundolo avant d’élever son niveau de jeu une fois que le médicament est entré en vigueur.

« J’étais », a déclaré Djokovic par la suite, « peut-être à trois ou quatre points de perdre ce match. »

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Oui, il a tenu bon et, oui, il est revenu pour gagner – c’était sa 370e victoire en Grand Chelem, brisant l’égalité avec Roger Federer pour le plus grand nombre de l’histoire du tennis – mais cela lui a coûté cher. Et Djokovic a déclaré lundi qu’il pensait que cela aurait pu être évité si la terre battue du court Philippe Chatrier avait été mieux entretenue.

Dans ce match – et lors de sa victoire de 4 heures et demie au troisième tour, qui s’est terminée dimanche après 3 heures du matin – Djokovic a tenté de convaincre les arbitres de chaise de balayer le terrain plus fréquemment pour améliorer la traction.

«Je veux dire, aujourd’hui, je me suis blessé. Oui, j’ai survécu. J’ai gagné le match. Super. Mais pourrai-je jouer au prochain ? » dit-il en tapotant ses paumes sur une table pour insister. « Je ne sais pas. Je ne connais pas la gravité de la blessure. Mais cette blessure aurait-elle pu être évitée ? Peut-être, s’il y avait juste un peu plus d’entretien fréquent sur le terrain pendant le set.

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