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Gabriel Garcia Marquez a été approché par ses amis Maruja Pachón de Villamizar et Alberto Villamizar en 1993 pour écrire un livre sur l’épreuve entourant l’enlèvement de Maruja. García Márquez se souvient qu’il travaillait sur le premier projet lorsqu’il s’est rendu compte « qu’il était impossible de séparer son enlèvement de neuf autres enlèvements survenus au même moment en Colombie ». García Márquez a décidé d’élargir son travail pour inclure les histoires de tous ces captifs, ce qui a allongé le projet à près de trois ans. Le résultat est Nouvelles d’un enlèvement, qui a été publié pour la première fois en espagnol en 1996 et en anglais l’année suivante. Dans cet ouvrage, García Márquez assume la tâche gargantuesque de décrire les enlèvements et la captivité de dix personnes. Il dépeint les réactions de leurs familles à ces événements ainsi que leurs efforts pour libérer les otages, mais tente également de placer l’ensemble de l’incident dans le contexte de la guerre de longue date de la Colombie contre la drogue et le terrorisme en général.
La renommée de Garcia Marquez, lauréat du prix Nobel, garantissait que la presse américaine accorderait une attention immédiate et attentive à l’œuvre. De plus, les problèmes de drogue de la Colombie et des États-Unis étaient – et le restent aujourd’hui – étroitement liés. La menace d’extradition vers les États-Unis a poussé Pablo Escobar, chef du cartel de Medellín, à ordonner les enlèvements. Cependant, c’est au crédit de García Márquez qu’il enracine Nouvelles d’un enlèvement fermement sur le sol colombien, car la violence que l’industrie de la drogue a exercée sur la société colombienne est astronomique, voire difficilement compréhensible pour les Américains. Nouvelles d’un enlèvement dépeint un monde presque aussi surréaliste que n’importe lequel des romans de García Márquez, un monde qui peut choquer les lecteurs américains mais qui est trop bien connu des Colombiens.
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