AMERICAN WHITELASH : une nation en mutation et le coût du progrès, par Wesley Lowery. (Mariner, 29,99 $.) En commençant par le contrecoup de l’élection de Barack Obama en 2008, Lowery examine comment la société américaine s’est fissurée au cours des 15 dernières années, dressant le profil des victimes de la suprématie blanche et des institutions qui la soutiennent.
LA CALIFORNIE, UN ÉTAT ESCLAVE, par Jean Pfaelzer. (Yale, 35 $.) Un historien explique comment la Californie a « accueilli, perfectionné et légalisé » la servitude humaine pendant 250 ans, de l’asservissement légalisé des Amérindiens au travail forcé dans les prisons d’aujourd’hui.
CHARRUE CROQUÉE, par Itamar Vieira Junior. Traduit par Johnny Lorenz. (Verso, livre de poche, 19,95 $.) Dans le Brésil rural, la vie de deux jeunes sœurs est à la merci du climat, d’hommes instables et de couteaux tranchants dans ce roman, qui passe d’une histoire personnelle de difficultés à un commentaire plus large sur la race, la classe et le genre dans la société brésilienne.
RIVERMOUTH : Chronique de la langue, de la foi et de la migration, par Alejandra Oliva. (Astra House, 28 $.) Réfléchissant à la relation fluide de sa famille avec la frontière sud des États-Unis et à son expérience de travail avec les demandeurs d’asile, Oliva médite sur les obstacles apparemment insurmontables auxquels les migrants sont confrontés aujourd’hui.
SUR LES FEMMES, par Susan Sontag. Edité par David Rieff. (Picador, poche, 16 $.) Cette collection présente sept des écrits de Sontag sur le genre et la sexualité, y compris une critique des films de Leni Riefenstahl, un échange notable avec Adrienne Rich sur l’intellectualisme dans le mouvement féministe et plus encore.
PARDONNER IMELDA MARCOS, par Nathan Go. (Farrar, Straus & Giroux, 26 $.) Un ancien chauffeur présidentiel, aujourd’hui mourant dans une maison de retraite à Manille, raconte à son fils la rencontre secrète du président avec la femme de son prédécesseur dans ce tendre roman.
BLACK FOLK : Les racines de la classe ouvrière noire, par Blair LM Kelley. (Liveright, 30 $.) Longtemps associé à l’Amérique blanche, le terme «classe ouvrière» est mis à jour dans ce récit correctif, qui met en lumière l’histoire du travail noir en commençant par l’ancêtre de l’auteur, un esclave devenu forgeron émancipé.
DEMOISELLES DE NUMIDIE, par Mohamed Leftah. Traduit par Lara Vergnaud. (Autre presse, livre de poche, 16,99 $.) Les débuts vibrants de la célèbre romancière marocaine sur les travailleuses du sexe dans un bordel de Casablanca sont publiés pour la première fois en anglais.