samedi, décembre 21, 2024

Nouvellement publié, De l’amour de la quarantaine à Hemingway

POÈMES D’AMOUR EN QUARANTAINE, par Sarah Ruhl. (Copper Canyon, papier, 16 $.) Ruhl, une célèbre dramaturge, apporte à ces poèmes de confinement et de troubles sociaux la même tendre appréciation pour les absurdités résonnantes qu’elle met en scène. «Les poèmes sont de bonne compagnie / quand les gens déçoivent», écrit-elle; « les gens sont de bonne compagnie / quand les poèmes déçoivent. »

ÉLEVAGE : Poèmes, par Matthieu Dickman. (Norton, 26,95 $.) La dernière collection de Dickman est aux prises avec le début de la pandémie de Covid, peu après la rupture de son mariage, lorsqu’il s’est soudainement retrouvé un père célibataire confronté à plus que les angoisses habituelles et revisitant sa relation avec son propre père .

TRAVAIL DU SUCRE, par Katie Marya. (Alice James, papier, 17,95 $.) « Aujourd’hui, je veux être jeune comme une fille / sur Instagram », écrit Marya dans ce premier recueil sur une vie dans laquelle l’orateur a grandi beaucoup trop vite, la fille d’un toxicomane et une strip-teaseuse d’Atlanta qui remet en question à plusieurs reprises le sens de la famille.

OH, VOUS PENSEZ QUE C’ÉTAIT UN RENDEZ-VOUS ? ! Poèmes apocalyptiques, par C. Russell Price. (TriQuarterly, papier, 16 $.) Ce premier album d’un « écrivain punk genderqueer des Appalaches » est aussi ludique et provocateur que vous pourriez le deviner : un poème s’intitule « Mon identité sexuelle est un grille-pain dans une baignoire ».

PAUL LAURENCE DUNBAR: La vie et l’époque d’un oiseau en cage, par Gene Andrew Jarrett. (Université de Princeton, 35 $.) Une biographie définitive de Dunbar, à l’origine de l’expression «Je sais pourquoi l’oiseau en cage chante» et l’un des premiers poètes noirs américains à acquérir une renommée internationale.

CONFORTS DE L’ABÎME : L’art de l’écriture personnalisée, par Philippe Schultz. (Norton, 25,95 $.) Le poète lauréat du Pulitzer réfléchit sur les événements de sa vie et sa critique intérieure, qui l’ont conduit à utiliser des voix narratives et des points de vue extérieurs à lui-même.

AUSSI UN POÈTE : Frank O’Hara, mon père et moi, par Ada Calhoun. (Grove, 27 $.) Dans ces mémoires vibrantes, la journaliste fille du critique d’art Peter Schjeldahl explore la vie du poète Frank O’Hara et la vénération de son père pour son travail.

CHER PAPA: Les lettres de Patrick et Ernest Hemingway, édité par Brendan Hemingway et Stephen Adams. (Scribner, 25,99 $.) Deux décennies de lettres entre Ernest Hemingway et son fils Patrick peignent une image de l’héritage d’Hemingway en tant que père.

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