lundi, octobre 28, 2024

Nouvelle souche détectée en Allemagne Quel est le niveau de risque associé au virus Mpox ?

Les autorités allemandes ont signalé un premier cas de la variante Ib du Mpox, anciennement nommé virus de la variole du singe, qui se propage à partir de l’Afrique. Actuellement, environ 15 000 cas et 460 décès ont été reportés en 2023, représentant une hausse alarmante. Bien que le clade I, surtout la sous-lignée Ib, puisse causer des cas plus graves, des mesures de protection et des vaccins existent. L’OMS appelle à la production urgente de vaccins pour contrer cette menace.

Une nouvelle variante du Mpox détectée en Allemagne : quels sont les risques et comment se protéger ?

Depuis le début de l’année, le virus Mpox, anciennement connu sous le nom de variole du singe, continue de se propager en Afrique. Partant de la République démocratique du Congo, on observe désormais des infections dans 16 pays africains.

L’Allemagne vient de signaler son premier cas de la nouvelle variante, le clade I, et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a élevé le niveau d’alerte en août à son niveau le plus élevé concernant ce type.

Au Congo, le nombre de personnes touchées par le Mpox augmente, et des cas commencent à apparaître dans les pays voisins.

Quel est le nombre de cas signalés ?

Depuis le début de l’année, le CDC, qui collabore avec les centres africains de contrôle des maladies, a enregistré environ 15 000 cas ou cas suspects et minimum 460 décès liés au virus Mpox. Cela représente une hausse de 160 % par rapport à l’année précédente.

Cependant, la précision de ces chiffres est douteuse en raison de l’insuffisance des capacités de test et de séquençage en République démocratique du Congo et dans les pays limitrophes. Par conséquent, le nombre réel de cas pourrait être bien plus élevé.

En parallèle, des informations erronées sur le virus Mpox circulent à nouveau, tout comme lors de la première épidémie en 2022.

Quelles sont les connaissances actuelles sur le virus ?

Le virus Mpox est d’origine zoonotique et a été transmis des animaux sauvages à l’homme, étant lié au virus de la variole classique et au cowpox. Il a été identifié pour la première fois chez un humain en 1970. Il existe deux clades différents : Clade I et Clade II. En République démocratique du Congo et dans les pays voisins, le clade I, ainsi qu’une sous-lignée appelée clade Ib, sont prédominants.

Les données actuelles suggèrent que le clade I, et particulièrement la sous-lignée Ib, se propage plus facilement et pourrait être lié à des formes plus graves de la maladie avec un taux de mortalité plus élevé. Cependant, des preuves scientifiques concrètes restent encore à établir, car les informations en provenance des pays africains sont limitées.

L’épidémie de Mpox en Europe et en Allemagne en 2022 a été distincte. Cette poussée, touchant plus de 60 pays, a été déclarée urgence de santé publique internationale par l’OMS. Des campagnes de vaccination et de sensibilisation ont été mises en œuvre, principalement dans les pays industrialisés, et des cas graves ont été traités avec des antiviraux. Grâce à ces efforts, le nombre d’infections a considérablement chuté au bout de quelques mois.

Lors de cette épidémie, le clade II était principalement responsable, et la majorité des infections touchaient des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Bien qu’il y ait eu des décès, la plupart des cas présentent des symptômes relativement légers.

Quels sont les modes de transmission du virus ?

La transmission du virus se fait principalement par contact physique rapproché, y compris lors de relations sexuelles, mais aussi par contact avec des animaux infectés ou des surfaces contaminées.

Cela explique pourquoi de nombreux enfants sont touchés dans les régions concernées, plus de 60 % des malades étant des enfants et des adolescents de moins de 15 ans, comme l’indique Jean Kadeya, directeur du CDC.

Actuellement, la propagation du Mpox en Afrique du Sud est sous contrôle, mais la situation pourrait changer rapidement.

Comment se protéger contre l’infection ?

Il existe deux vaccins, initialement conçus pour la variole classique, ainsi que des médicaments antiviraux. Les pays industrialisés disposent généralement d’un bon accès à ces traitements, contrairement à de nombreuses régions du Sud mondial, où les vaccins et les médicaments font défaut. Par exemple, le CDC estime qu’il faudrait environ dix millions de doses de vaccin dans les régions touchées, alors qu’il n’en existe que 200 000.

Que faire en cas de contact avec une personne infectée ?

La Bundeszentrale für gesundheitliche Auf

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