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Notes from the Underground est l’autoportrait d’un homme qui se dit « anti-héros ». Il n’est jamais nommé mais écrit à la première personne ses opinions sur plusieurs questions allant du libre arbitre à la capacité de l’homme à prendre des décisions intelligentes. Il se tourne ensuite vers certains événements de sa propre vie. Fiodor Dostoïevski note au début du livre que les notes et l’écrivain sont fictifs. Il note cependant qu’une telle personne doit exister car le climat social actuel est tel qu’il n’y a aucun moyen qu’il ne puisse pas exister. Cet auteur fictif soulève souvent un point particulier, puis argumente comme si le lecteur soumettait des objections, puis répond. Pendant tout ce temps, il insiste sur le fait qu’il n’a jamais l’intention que quiconque lise les notes, mais qu’il écrit comme s’il écrivait à un public. Il dit que c’est simplement un dispositif littéraire et qu’il est simplement plus facile pour lui d’écrire de cette façon.
L’écrivain raconte deux incidents de sa vie personnelle – des rencontres avec un officier et une prostituée – qui lui ont semblé importants. Il rencontre l’officier par hasard dans une situation sociale et estime que l’officier, en le bousculant, l’a humilié. Il passe des années à travailler sur un moyen de riposter. Il imagine toutes sortes de rencontres et finit par emprunter assez d’argent pour remplacer le col de fourrure de son manteau. Il sent que son apparence dans la situation qu’il prépare est importante. Il rencontre l’homme sur une passerelle fréquentée par beaucoup de la journée. L’auteur ne s’écarte pas du chemin de l’officier et ils se cognent les épaules. L’auteur se sent justifié et l’officier semble n’avoir jamais su que quelque chose d’important s’était produit.
L’écrivain passe une soirée avec des amis dans un restaurant, même s’ils ne l’aiment manifestement pas et ne veulent pas de lui. Il reste et admet qu’il fait de telles choses par dépit. Il les suit ensuite dans un bordel, bien qu’il doive emprunter de l’argent pour y aller. Il est tellement en colère qu’il dit qu’il envisage de défier l’un des hommes en duel, mais ils ont déjà disparu dans les différentes pièces avec des femmes. L’auteur fait une rencontre puis se fâche d’avoir permis que cela se produise. Il fulmine contre elle, lui disant qu’elle vieillira et sera méprisée rapidement et qu’elle devrait se retirer de l’entreprise. Sur un coup de tête, il lui donne son adresse et passe les jours suivants à s’inquiéter qu’elle se présente. Quand elle le fait, ils ont une autre rencontre sexuelle, même si de sa part c’est une vengeance parce qu’elle l’a vu dans sa pauvreté. Elle part et il envisage de la poursuivre, mais estime qu’il ne pourrait pas la rendre heureuse car lui-même n’est pas heureux. Il termine ensuite ses notes.
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