Noè Ponti, nageur tessinois de 23 ans, a connu des hauts et des bas récemment. Après des performances olympiques où il a terminé 4ème et 5ème, il a brillé à la Coupe du Monde en Asie, battant deux records du monde en papillon 50 mètres. Malgré des défis personnels et un retour difficile après une pause, son état d’esprit détendu a facilité une transformation, lui permettant de remporter près de 150 000 dollars en récompenses.
Un Voyage Émotionnel dans le Monde de Noè Ponti
Dans l’eau scintillante, chaque mouvement compte. Les doigts s’agitent, puis les mains frappent le mur, les yeux se rivent sur le tableau d’affichage. Un moment peut tout changer : 4ème place, et la tête plonge dans l’eau, ou le record du monde, et le poing se lève en triomphe. Noè Ponti a récemment connu ces deux extrêmes.
Lors des récents Jeux Olympiques, le nageur tessinois a terminé 4ème et 5ème, des performances dignes de la classe mondiale, mais qui ne valent rien sans le métal convoité. En revanche, lors de la Coupe du Monde en Asie, il s’est imposé comme le maître incontesté des épreuves de papillon sur 50 mètres, établissant deux nouveaux records du monde. Il a brillé en étant l’athlète phare d’une série de compétitions palpitantes.
Des Débuts Prometteurs aux Défis Personnels
À seulement 23 ans, Ponti a fait face à des hauts et des bas. En 2021, il avait frappé fort avec une médaille de bronze lors de la finale olympique du 100 m papillon. À 20 ans, il avait réalisé son rêve de participer à la finale, puis a donné tout ce qu’il avait, mesurant 192 centimètres. Après cette réussite, il s’est envolé vers les États-Unis, attiré par les promesses du sport universitaire.
Mais la transition n’a pas été simple. Bien que la vie sur le campus ait été initialement captivante, il a rapidement rencontré des difficultés avec le nouveau régime d’entraînement. Cela a conduit à une remise en question de ses choix et à un épuisement. En quelques semaines, il a fait demi-tour et est rentré chez lui, au Tessin, pour se préparer avec son entraîneur Massimo Meloni en vue des Jeux de Paris. Malgré les classements respectables, Ponti avoue : « J’aurais échangé ces places contre l’or. »
Ce désir ardent de performance est souvent vu comme une arrogance, mais c’est typique des athlètes d’élite. Avec un temps record personnel de 50,16 secondes, il avait le potentiel d’atteindre l’or. Pourquoi cela ne s’est-il pas concrétisé ? Ponti évoque des problèmes personnels et un état mental pas tout à fait optimal. Des détails, comme un virage raté, ont également joué un rôle dans sa performance.
Après la compétition, un nouvel épisode inattendu s’est présenté. Une vidéo suggérait que le deuxième classé n’avait pas touché le mur correctement. Cependant, les règles strictes de la compétition ont fait que Ponti n’avait d’autre choix que de laisser passer cette opportunité, préférant se concentrer sur son bien-être plutôt que sur une bataille juridique.
Après une pause de plus de six semaines, Ponti est retourné dans l’eau, retrouvant rapidement ses sensations. À peine un mois plus tard, il a fait son retour en compétition à Shanghai, où il a non seulement brisé le record du monde sur 50 m papillon en 21,67 secondes, mais a également continué à surpasser ses propres performances. Avec trois victoires lors de la Coupe du Monde, il a prouvé que le succès peut naître des moments difficiles.
Comment expliquer une telle transformation ? Ponti admet qu’il n’était pas à 100 % physiquement, mais que son état d’esprit détendu a joué un rôle crucial. Ce qu’il a vécu s’apparente à ce que les psychologues appellent le « flow », où chaque mouvement semble fluide et sans effort.
La Coupe du Monde représente également une chance pour les nageurs de gagner des récompenses financières. Ce voyage en Asie, qui devait couvrir ses frais, a finalement rapporté près de 150 000 dollars, une belle surprise pour le nageur talentueux.