Les ventes de logiciels numériques de Nintendo ont connu une croissance remarquable au fil des ans – et la même chose peut être dite pour tous les grands éditeurs. Mais en ce qui concerne l’objectif de Big N, il ne s’agit pas d’un avenir exclusivement numérique.
Lors de la présentation des résultats financiers pour l’exercice 2024, le président de Nintendo, Shuntaro Furukawa, a répondu à une question sur la croissance des médias numériques et les attentes de l’entreprise à l’égard du « successeur de la Nintendo Switch », annoncée en début de semaine.
Furakawa reconnaît à quel point l’industrie a évolué depuis la sortie de la Nintendo Switch et que « l’ampleur accrue de notre activité numérique peut être citée comme l’un des changements majeurs » pour l’entreprise. Mais même avec cela, Nintendo est catégorique sur le fait qu’elle ne se concentrera pas uniquement sur les ventes numériques, mais également sur les supports physiques :
« Notre objectif n’est pas simplement d’augmenter la part des ventes numériques, mais de maximiser les ventes globales de logiciels de jeux, y compris les ventes de logiciels physiques. Cette politique restera inchangée à l’avenir. »
C’est sûrement une lecture rassurante pour ceux d’entre nous qui apprécient les médias physiques, en particulier dans un marché qui penche fortement en faveur des ventes de médias numériques.
Pour maintenir cela, Furukawa affirme que Nintendo « devra améliorer la convivialité à la fois pour les consommateurs qui jouent aux logiciels packagés et pour ceux qui jouent aux versions téléchargeables. À l’avenir, nous avons l’intention de continuer à travailler sur des améliorations pour concevoir de meilleures solutions ». L’approche semble donc être que les médias numériques et physiques ne seront pas traités trop différemment.