Nicole Kidman évoque son rôle dans le film « Babygirl », un thriller érotique réalisé par Halina Reijn, où elle incarne une PDG dans une relation complexe avec son stagiaire. Lors d’une interview, elle souligne l’ambiguïté des personnages et l’évolution du pouvoir à travers les générations. Kidman partage également son processus créatif, inspiré par Stanley Kubrick, et exprime sa passion pour des projets explorant des thèmes émotionnels et complexes.
Nicole Kidman et son rôle captivant dans « Babygirl »
Si vous pensez que Nicole Kidman incarne la babygirl dans le film « Babygirl », l’actrice oscarisée a quelques choses à partager avec vous. À seulement quelques jours de Noël, j’ai eu l’opportunité de discuter avec elle via Zoom lors du tout premier épisode de « Just for Variety » de 2025.
Ce thriller érotique, écrit et réalisé par Halina Reijn, met en vedette Kidman dans la peau d’une PDG de technologie engagée dans une relation très particulière avec son stagiaire, joué par Harris Dickinson. En discutant, je lui ai demandé si elle ou Dickinson était la véritable babygirl.
« Les deux, non ? » a-t-elle répondu avec un sourire. « Comme le dit Halina dans la scène du ‘père’, nous ne savons pas vraiment qui est le papa. Une minute, je suis le papa, et la minute suivante, c’est lui. Ce que j’adore, c’est la manière dont elle traite les générations, et comment le pouvoir n’a pas d’âge, il évolue dans le temps. Dans ce film, tout est subverti. »
Une approche créative inspirée par Kubrick
La discussion suivante a été condensée pour des raisons de longueur et de clarté. Vous pouvez écouter l’intégralité de la conversation sur « Just for Variety. »
Kidman partage son processus créatif : « Eh bien, si un scénario est bon, je m’assois et commence à le lire. Si je suis captivée, je dévore les pages. Ensuite, je prends des notes, immédiatement. » Elle révèle également que Stanley Kubrick lui a enseigné l’importance de cette première lecture, affirmant qu’il n’y a rien de tel pour saisir l’essence d’un scénario.
« Kubrick disait que la première lecture est unique et que les réponses à un scénario évoluent avec le temps. Il m’envoyait souvent le script dans une enveloppe, me disant qu’il reviendrait dans deux heures pour discuter. » Kidman se souvient de ses expériences avec Kubrick, qui l’a poussée à s’immerger totalement dans l’œuvre.
« Avec Halina, c’était différent. J’ai lu le script de ‘Babygirl’ en entier et je l’ai immédiatement appelée pour discuter des prochaines étapes. Nous avons échangé des idées, et c’était fascinant d’être impliquée dès le début du projet, alors que tout était encore en cours de développement. »
Kidman décrit aussi comment elle a ressenti une connexion profonde avec son personnage Romy, affirmant que le film est viscéral et captivant, mais aussi ambigu. « Lorsque je lisais, je me sentais comme Romy. Il y avait des éléments que je ne comprenais pas, mais c’est ce qui rendait le projet si intrigant. »
Sa passion pour le cinéma et sa volonté de travailler sur des projets qui explorent des thèmes complexes et émotionnels sont évidentes. « Je suis toujours à la recherche de nouvelles perspectives et de défis créatifs dans mon travail, » conclut-elle.