vendredi, novembre 22, 2024

Neuralink affirme avoir peut-être résolu son problème d’implant cérébral

Neuralink a publié une mise à jour sur le deuxième patient de ses premiers essais sur l’homme et a déclaré que, de manière « prometteuse », elle n’avait « observé aucune rétraction de fil » chez le participant. La start-up dirigée par Elon Musk implante une puce dans le cerveau humain, permettant aux patients paralysés de contrôler des appareils, de naviguer sur Internet et de jouer à des jeux vidéo avec leurs pensées. Elle a implanté une puce dans son premier patient en janvier dernier et, bien que la procédure se soit bien déroulée, certains des fils conjonctifs des implants se sont rétractés du cerveau quelques semaines plus tard. Cela a réduit les signaux cérébraux que l’appareil pouvait recevoir.

Pour son deuxième patient, Alex, la société a mis en place des mesures d’atténuation pour éviter que la même chose ne se reproduise, ou du moins pour réduire sa probabilité. Elle a déclaré avoir réduit les mouvements du cerveau pendant l’opération et avoir également réduit l’écart entre l’implant et la surface du cerveau. La société n’a observé jusqu’à présent aucune rétraction du fil chez le patient. Quant à son premier patient, elle a modifié un algorithme pour améliorer la façon dont son implant détecte et traduit les signaux après l’observation. Elle a déclaré que les fils du premier patient se sont stabilisés et que son implant s’est depuis rétabli.

Quelques semaines après son opération en juillet, Alex a déjà pu utiliser un logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO) pour concevoir un support personnalisé pour son chargeur Neuralink. Le support a été imprimé en 3D et il l’a depuis ajouté à son installation. Il a également pu utiliser son implant en conjonction avec un joystick à commande buccale pour jouer Counter-Strike 2 plus efficacement, car il peut désormais se déplacer et viser en même temps.

Neuralink affirme travailler actuellement à rendre sa puce capable de décoder plusieurs clics et mouvements pour « offrir toutes les fonctionnalités d’une souris et d’un contrôleur de jeu vidéo ». Elle développe également des algorithmes capables de reconnaître l’intention d’un utilisateur d’écrire à la main, ce qui permettrait une saisie de texte plus rapide. Cela permettrait ensuite aux personnes qui ne peuvent pas parler, comme celles atteintes de SLA, de communiquer plus facilement avec les autres. Enfin, l’entreprise envisage apparemment de donner à ses implants la capacité d’interagir avec le monde réel, afin que les gens puissent l’utiliser pour déplacer leur propre fauteuil roulant ou une main robotisée pour se nourrir ou se nettoyer.

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