Netflix et Paramount demandent à la justice canadienne de mettre fin à la nouvelle taxe de Trudeau

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Les géants américains des services de streaming demandent à un tribunal canadien de bloquer la nouvelle taxe de 5 % sur leurs revenus dans le pays, imposée par le Premier ministre Justin Trudeau, qui est censée aider à financer les nouvelles locales.

L’Association cinématographique du Canada, qui représente des studios comme Netflix Inc., Paramount Global et Walt Disney Co., souhaite que la Cour d’appel fédérale annule les nouvelles obligations obligeant les plateformes de diffusion en continu étrangères à contribuer aux fonds des médias locaux dans le cadre de la Loi sur la diffusion en continu en ligne.

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La nouvelle exigence « est une mesure discriminatoire » et « contredit l’objectif de créer un cadre moderne et flexible qui reconnaît la nature des services fournis par les streamers mondiaux », a déclaré Wendy Noss, présidente de l’association, dans un communiqué jeudi.

Il s’agit de la dernière riposte des entreprises américaines aux efforts de Trudeau pour canaliser l’argent des entreprises étrangères vers les secteurs canadiens des médias et de l’information. Meta Platforms Inc. bloque les actualités sur Facebook et Instagram au Canada depuis l’année dernière pour éviter d’effectuer des paiements en vertu d’une loi distincte.

Le régulateur de la radiodiffusion du pays, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, a estimé le mois dernier que la nouvelle taxe sur les sociétés de streaming étrangères rapporterait 200 millions de dollars par an, ce qui soutiendrait la production de nouvelles locales ainsi que d’autres contenus.

Dans leur requête en justice datée de mardi, les entreprises affirment que le régulateur « a agi de manière déraisonnable en obligeant les entreprises en ligne étrangères à contribuer financièrement à la production d’informations » et que leur demander de financer des programmes d’information était « déraisonnable ».

« Cette exigence n’est ni appropriée compte tenu de la nature des services qu’ils fournissent, ni équitable. »

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Le CRTC n’a pas encore déposé de réponse au tribunal et a refusé de commenter une affaire juridique en cours.

Bloomberg.com

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