Voici ce que nous savons avec certitude : Netflix ne dépensera pas (ou ne pourra peut-être pas) dépenser moins en contenu à court terme. Cependant, avec les choses qui se passent comme elles sont, ils ne peuvent pas non plus dépenser indéfiniment Hollywood. Disney +, Hulu, Amazon Prime Video, Apple TV +, Paramount +, HBO Max, Peacock et bien d’autres sont également en lice pour les abonnés. C’est un marché bondé et, très franchement, comme ce château de cartes existe actuellement, quelque chose doit donner. Netflix est le roi de la colline, mais seulement pour le moment. Finalement, l’un de ces services échouera ou il y aura des fusions médiatiques plus médiatisées. Les choses vont s’aggraver avant de s’améliorer – ne vous y trompez pas.
Alors, où en sommes-nous? Il semble clair que moins d’argent sera versé au personnel de Netflix pour l’instant et des idées telles que Tudum sont écartées. Pendant ce temps, l’animation est freinée et l’âge de donner à un gars comme Martin Scorsese près de 200 millions de dollars pour « The Irishman » dans l’espoir de gagner un Oscar est révolu. Toute cette histoire de « dépenser judicieusement l’argent de nos membres » donne presque l’impression qu’elle visait, peut-être indirectement, des décisions comme celle-là. Pour l’instant, il semble que le sac à main soit aussi plein qu’il ne l’a jamais été et Netflix veut que ce message soit transmis aux A-listers à Hollywood mais, en même temps, ces cordons de sac à main semblent se resserrer.
La société a pris de l’avance à un moment donné en distribuant de riches offres à Ryan Murphy, Shonda Rhimes et au duo « Game of Thrones » David Benioff et DB Weiss. On s’attend à ce que ces transactions riches appartiennent également au passé. Parce que, peu importe ce que la haute direction essaie de signaler, lorsqu’une entreprise perd 70 % de sa valeur, les choses ne peuvent pas continuer comme elles étaient. 17 milliards de dollars par an sur les films et la télévision qui dépendent des dollars des abonnés et la croissance n’est plus durable. Les choses vont sans aucun doute changer parce qu’elles doivent le faire. L’avenir nous appelle, M. Sarandos, et c’est un avenir où Netflix n’est pas seul au sommet.