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OTTAWA — Les partisans de restrictions plus strictes sur les armes à feu exhortent les sénateurs à ne pas élargir l’exemption accordée aux athlètes olympiques au gel fédéral des armes de poing pour inclure un plus large éventail de tireurs sportifs.
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Lorsqu’ils ont présenté une loi sur le contrôle des armes à feu l’année dernière, les libéraux fédéraux ont annoncé un plan visant à geler l’importation, l’achat, la vente ou tout autre transfert d’armes de poing afin de contribuer à réduire la violence liée aux armes à feu.
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Des règlements fédéraux visant à limiter le nombre d’armes de poing au Canada sont désormais en vigueur. Le projet de loi contient des mesures qui renforceraient le gel des armes de poing.
Les entreprises peuvent toujours vendre à des personnes exemptées, notamment aux tireurs sportifs d’élite qui participent ou sont entraîneurs dans des épreuves d’armes de poing reconnues par les comités internationaux olympiques ou paralympiques.
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Les défenseurs du contrôle des armes à feu, dont le groupe PolySeSouvient, ont déclaré dans une lettre adressée aux membres du comité sénatorial étudiant le projet de loi que l’élargissement de l’exemption ferait passer les intérêts des tireurs sportifs récréatifs qui souhaitent acheter de nouvelles armes de poing avant la sécurité publique.
Une représentante de l’Association nationale Femmes et Droit a également écrit aux membres de la commission sénatoriale pour exprimer son opposition à un tel changement de formulation.
Le comité examine le projet de loi article par article après avoir entendu un ensemble de témoins.
Lors de sa comparution, Jim Smith, de la Confédération internationale de tir pratique, a demandé aux sénateurs d’élargir l’exemption pour inclure les participants à leurs compétitions.
Contrairement aux compétitions plus traditionnelles, les matchs de la confédération peuvent impliquer de tirer en mouvement sur des cibles fixes et mobiles et d’essayer d’être rapide entre les tirs lors du rechargement ou du retrait d’un étui.
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Smith a déclaré que même si le projet de loi n’interdit pas complètement la possession d’armes de poing, le résultat pour IPSC Canada est que, en tant que sport, « nous assisterons à une lente disparition à mesure que nos athlètes vieillissent, aucun nouvel athlète n’est introduit et l’équipement des concurrents existants s’use avec le temps ». ils sont incapables de trouver des remplaçants.
« Depuis que l’interdiction a été introduite par décret, nous avons déjà constaté un lent déclin de la participation, car les nouveaux membres potentiels n’ont pas pu acheter d’armes de poing. »
La lettre aux sénateurs de PolySeSouvient est signée par d’autres personnes qui réclament des lois plus strictes, notamment Boufeldja Benabdallah, porte-parole de la communauté des mosquées du Québec, et Meaghan Hennegan de Dawson Families for Gun Control.
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Amender le projet de loi pour élargir davantage l’exemption olympique « risque d’annuler complètement le gel des nouvelles acquisitions d’armes de poing », puisque la loi canadienne limite déjà essentiellement les achats d’armes de poing aux tireurs sur cible, indique la lettre.
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« Cela reviendrait à interdire les voitures neuves, sauf pour les conducteurs », indique la lettre.
« L’élargissement de l’exemption donnerait la priorité aux intérêts des tireurs sportifs récréatifs qui souhaitent acheter de nouvelles armes de poing plutôt qu’à la vie des futures victimes (très prévisibles) de violence armée. »
Cela écarterait également les preuves selon lesquelles la violence sexiste et la violence conjugale sont alimentées non seulement par l’accès aux armes d’épaule, mais aussi aux armes de poing, ajoute-t-il.
« De plus, cela annulerait le processus démocratique long et ardu qui a conduit au gel des nouvelles armes de poing dans le projet de loi, qui a nécessité des années de plaidoyer de la part des groupes de victimes, un soutien public inébranlable et son adoption par les membres élus de la Chambre des communes.
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