Les États-Unis tentent de négocier un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, alors que les affrontements se poursuivent. Le Premier ministre libanais, Nadjib Mikati, évoque une éventualité de trêve liée à la résolution 1701 de l’ONU, tandis que le Hezbollah exprime une volonté de discuter sous certaines conditions. Parallèlement, les bombardements israéliens sur l’est du Liban causent de nombreuses pertes civiles, intensifiant le conflit. Des tentatives diplomatiques se poursuivent malgré la violence persistante.
Alors qu’Israël intensifie ses frappes dans l’est du Liban, les États-Unis tentent d’intervenir en tant que médiateurs. Des ouvertures au dialogue émergent autour du Premier ministre Netanyahu, tandis que le Hezbollah subordonne tout accord à certaines conditions.
Les hostilités entre l’armée israélienne et le Hezbollah se poursuivent avec une intensité marquée. Cependant, des discussions préliminaires se déroulent en coulisses.
Amos Hochstein, l’émissaire américain pour le Proche-Orient, se trouve en Israël aujourd’hui. Le coordinateur de la Maison Blanche pour cette région, Brett McGurk, devrait également participer aux négociations. Leur ambition est d’explorer la possibilité d’un accord pour mettre fin aux affrontements au Liban.
Le Premier ministre intérimaire libanais, Nadjib Mikati, a suscité des espoirs d’un cessez-le-feu imminent, indiquant qu’un accord pourrait être établi ‘dans quelques jours’, lors d’une interview avec la chaîne Al-Jadeed.
Mikati établit des conditions pour le cessez-le-feu
Pour parvenir à un cessez-le-feu, Mikati a exprimé la nécessité d’appliquer la résolution 1701 de l’ONU et de renforcer la présence de l’armée libanaise dans le sud, près de la frontière. ‘Nous sommes prêts’, a-t-il affirmé dans un entretien sur Al-Jazeera. Selon certaines informations, une proposition américaine pour un cessez-le-feu stipulerait que les troupes israéliennes doivent se retirer du Liban dans les sept jours suivant la cessation des hostilités, tandis que 10 000 soldats libanais seraient déployés le long de la frontière d’ici 60 jours après la signature de l’accord.
Israël montre des signes de volonté de négociation
Des indications précautionneuses de la volonté israélienne de négocier ont également émergé. Les médias rapportent que l’état-major israélien a conseillé au Premier ministre Benjamin Netanyahu que le moment est propice pour rechercher une solution diplomatique. Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a indiqué aux troupes que près de 80 % des capacités militaires du Hezbollah ont été anéanties depuis le début des conflits.
La chaîne de télévision de l’armée israélienne a mentionné que des accords pourraient théoriquement être finalisés ‘dans les jours qui suivent’, alors même que les forces israéliennes continuent de cibler les positions du Hezbollah.
Le nouveau leader du Hezbollah prêt à discuter
Naïm Kassem, le nouvel dirigeant du Hezbollah, a également exprimé sa disposition à discuter, déclarant que la milice serait prête à mettre fin aux hostilités ‘si les conditions sont acceptables’. Toutefois, il a ajouté qu’aucun plan concret n’était encore proposé.
Dans son discours inaugural en tant que secrétaire général, il a surtout réaffirmé la détermination du Hezbollah à poursuivre le combat, insistant que les bombardements sur les territoires libanais ne contraindraient pas le groupe à se retirer.
Les attaques israéliennes se poursuivent sans relâche
Parallèlement aux efforts diplomatiques, Israël intensifie ses frappes dans l’est du Liban, y compris des attaques sur la ville de Baalbek et ses alentours, causant la mort d’au moins 19 personnes selon le ministère libanais de la Santé. Les bombardements ont également affecté des zones où les habitants n’avaient pas été préalablement invités à évacuer.
L’armée israélienne n’a pas confirmé les frappes sur des cibles civiles, mais a affirmé avoir bombardé des centres de commandement du Hezbollah. « Le Hezbollah utilise délibérément des infrastructures civiles pour mener ses activités », a indiqué l’armée israélienne dans un communiqué, dont les informations ne peuvent pas être vérifiées de manière indépendante.
Avec environ 80 000 habitants, Baalbek est devenue un refuge pour de nombreuses personnes déplacées du sud du Liban fuyant les attaques israéliennes. La ville, riche en patrimoine romain et site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est considérée comme un bastion du Hezbollah.
Appels à évacuer par haut-parleur
Des appels à l’évacuation ont été diffusés par les haut-parleurs des