Ne regardez jamais un Américain dans les yeux : Mémoire de tortues volantes, de fantômes coloniaux et création d’un Américain nigérian Résumé et guide d’étude Description


La version suivante du livre a été utilisée pour créer ce guide : Ndibe, Okey. Ne regardez jamais un Américain dans les yeux : tortues volantes, fantômes coloniaux et création d’un Américain nigérian. New York : Soho Press, 2016.

Le mémoire, raconté à travers le point de vue à la première personne de son auteur, Okey Ndibe, commence par une description de son enfance au Nigeria. Élevé avec peu de moyens, il rêve de partir à l’étranger et de devenir riche. Il s’intéresse particulièrement à l’Amérique grâce au cinéma, et son intérêt mûrit grâce à la littérature afro-américaine qu’il lit au cours de ses études. La littérature joue un rôle crucial dans le développement intellectuel de Ndibe ; il apprécie également l’identité et les réalisations culturelles nigérianes grâce aux écrits d’auteurs comme Chinua Achebe.

Ndibe rencontre Achebe pour la première fois lors d’un entretien avec lui après être devenu journaliste. Plus tard, Achebe lui propose le poste de rédacteur fondateur d’African Commentary, un nouveau magazine situé à Amherst, Massachusetts. Déterminé à mener à bien la mission d’Achebe consistant à promouvoir les intérêts des Nigérians et des autres Africains à l’étranger, Ndibe s’installe en Amérique. Ses premières expériences, marquées par un froid sans précédent et un profilage racial, sont traumatisantes. Cependant, il s’installe et aborde ses expériences avec les Américains avec humour et générosité.

Malheureusement, African Commentary s’effondre après plusieurs années en raison du manque de fonds et de conflits internes. Ndibe, désemparé, se voit offrir sa prochaine opportunité par un professeur d’écriture créative de l’Université du Massachusetts, qui admire son journalisme et pense qu’il a le potentiel pour devenir romancier. Ndibe s’inscrit à l’UMass et travaille sur son premier roman, Arrows of Rain. Il noue ainsi de nombreuses nouvelles relations avec les Américains et développe une identité d’immigré américain tout en restant proche de ses origines nigérianes.

Dans le chapitre le plus culminant des mémoires, Ndibe devient citoyen américain. Il note que de nombreux amis nigérians et américains veulent savoir s’il s’identifie plus fortement à une culture ou à une autre, et s’il est moins nigérian maintenant qu’il est officiellement devenu américain. Ndibe remet en question leurs hypothèses rigides sur la culture, décrivant sa double identité comme un « mariage » (143).

Ndibe démontre comment, en tant qu’immigré nigérian, il apporte de précieuses contributions culturelles à la société américaine, comme le partage de contes populaires avec les écoliers et, bien sûr, le partage de son roman avec les communautés littéraires américaines. Ses propres expériences en Amérique le rendent plus sage et il réfléchit à la vie de son défunt père, Christopher Chidebe Ndibe. Ndibe admire Christopher Chidebe pour sa douceur, sa patience et sa noblesse, et est intrigué par l’amitié de toujours qu’il entretient avec son ancien commandant de la Seconde Guerre mondiale, John Tucker. L’amitié entre John Tucker et Christopher Chidebe est le modèle ultime de compréhension interculturelle de Ndibe : malgré la différence de pouvoir entre eux, les deux ont volontiers conversé sur un pied d’égalité, et tous deux en ont été personnellement enrichis.

Par ailleurs, Ndibe n’admire pas son père – du moins pas au début. Au Nigeria, d’autres hommes considéraient souvent Christopher Chidebe comme peu viril en raison de son dévouement envers sa femme. Pendant longtemps, Ndibe intériorise cela et est déterminé à être un playboy pour le reste de sa vie. Lorsque Ndibe rencontre sa femme, Sheri, tout commence lentement à changer. Ndibe conclut ses mémoires en présentant son père comme un modèle sur la façon d’être un être humain aimant.



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