Navire de ligne


Le capitaine Horatio Hornblower est récemment revenu d’une croisière réussie à bord du HMS Lydia. La nouvelle de ses succès impressionnants enflamme l’imagination populaire et circule dans l’Amirauté. Hornblower est nommé capitaine du HMS Sutherland, 74 ans, et chargé de rejoindre une flotte de blocus sous le commandement du contre-amiral Leighton. Hornblower exerce ses fonctions avec la rigueur typique et, lorsqu’on lui donne un bref commandement détaché, mène un nombre incroyable de cinq raids en deux jours. Il rejoint alors la flotte et rencontre quatre navires de ligne français. Alors que le gros de la flotte tente de se rapprocher, le Sutherland engage toute l’escadre française, causant d’importants dégâts à tous les navires ennemis avant de démâter et finalement de faire naufrage. Hornblower prend enfin ses couleurs et est emmené en captivité française.

La croisière de Hornblower à bord du Lydia est largement connue et discutée dans toute l’Angleterre, mais il retourne à une vie difficile de quasi-pauvreté et lutte brièvement pour trouver un nouveau commandement. Son amie et amoureuse, Lady Barbara Leighton, utilise son influence politique considérable en coulisses pour l’aider à être nommé capitaine du Sutherland. Hornblower ne vérifie jamais dans quelle mesure sa nomination est due à son propre mérite. Quoi qu’il en soit, il est placé sous les ordres immédiats du mari de Barbara et la situation s’avère délicate. Pendant plusieurs semaines, Hornblower a du mal à approvisionner, armer et équiper Sutherland de manière appropriée pour une nomination prolongée au service de blocus. Comme d’habitude à l’époque, il recourt à diverses publicités et impression pour manœuvrer le navire et mélange fanfaronnades, menaces et flatteries, huilé de sa maigre richesse personnelle, pour obtenir armement et provisions. Finalement, Sutherland navigue sans environ un quart de son effectif complet. Sutherland escorte un groupe de navires marchands appartenant à la Compagnie des Indes orientales au-delà de la menace des navires de guerre français, puis se sépare de la flotte marchande. Dans un dernier acte d’exaspération, Hornblower fait pression sur vingt hommes de chacun des navires marchands, violant ainsi la loi britannique mais complétant finalement son équipage.

Hornblower retourne alors au point de rendez-vous établi et trouve l’escadron de Leighton pas entièrement assemblé. Il a carte blanche pour naviguer quelques jours sur les côtes espagnoles avant de se rendre à nouveau au point de rendez-vous. Il fait un excellent usage de son temps et réalise cinq raids audacieux et réussis en deux jours. Il capture d’abord un brick français qui confond brièvement le Sutherland de construction néerlandaise avec un navire de guerre français, et divulgue ainsi le signal secret de reconnaissance français. Fort de ces connaissances, il arbore un drapeau français – une ruse de guerre légitime – et quelques heures plus tard, il prend d’assaut et détruit une forteresse française. Quelques heures plus tard, il capture plusieurs petits navires et monte à bord d’un officier de cavalerie espagnol quasi hystérique. Apprenant qu’une armée italienne à proximité marche sous les ordres de Napoléon, Hornblower navigue jusqu’à un point où la route est parallèle au bord de mer et prend les forces italiennes sous ses canons, provoquant des destructions généralisées. Il rejoint finalement l’escadron et entre en période de patrouille. Lorsque le mauvais temps se produit, le vaisseau amiral de l’amiral Leighton est en détresse et est presque perdu, mais Hornblower le prend en remorque et s’accroche au rivage sous le vent pour se mettre en sécurité.

Quelque temps plus tard, l’escadre anglaise rencontre une escadre française qui a échappé au blocus anglais de Toulon. Sutherland est le navire anglais le plus proche et poursuit donc l’escadre française tandis que les autres navires anglais tentent de se rapprocher. Lorsqu’il devient évident que l’escadre anglaise ne sera pas en mesure d’engager avant que l’escadre française n’atteigne la sécurité d’un port espagnol ami, Hornblower décide d’engager lui-même les quatre navires de ligne français. Une féroce bataille à quatre contre un s’ensuit, même si les chances sont manifestement désespérées pour Sutherland. Malgré cela, le navire britannique se comporte de manière exceptionnelle et désactive ou endommage considérablement tous les navires de ligne français. Au cours du combat, Sutherland subit des pertes effrayantes, dont William Bush, qui perd un pied. Hornblower, miraculeusement, en sort indemne. Alors qu’un Sutherland démâté dérive à terre sous le feu nourri des navires français et de la forteresse espagnole, Hornblower note son incapacité à riposter efficacement et, finalement, frappe ses couleurs.



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