La dixième édition du Vendée Globe bat son plein avec Boris Herrmann naviguant à bord du Malizia – Seaexplorer. L’expert en voile Tim Kröger analysera la course en direct le 2 janvier. Alors que Herrmann fait face à des concurrents et des bateaux de pêche en mer, d’autres navigateurs comme Oliver Heer trouvent du réconfort dans la musique. Yannick Bestaven rencontre des problèmes techniques à Ushuaia, tandis qu’Herrmann profite de conditions favorables et reste concentré sur sa stratégie dans le Sud Atlantique.
La 10e Édition du Vendée Globe : Un Événement Palpitant
La dixième édition du Vendée Globe est en cours, et le navigateur hambourgeois Boris Herrmann prend le large pour la seconde fois à bord de son yacht, le Malizia – Seaexplorer. Suivez toutes les dernières nouvelles et les coulisses de cette incroyable course autour du monde en solitaire.
Analyse en Direct avec l’Expert en Voile Tim Kröger
Que se passe-t-il en tête de la course ? Comment Boris Herrmann se comporte-t-il lors de cette aventure ? Le 2 janvier à 13h00, l’expert en voile de NDR, Tim Kröger, discutera en direct avec le reporter Sven Kaulbars pour analyser les événements récents de la régate. Ne manquez pas cette occasion de plonger au cœur de l’action !
Alors que nous célébrons le Nouvel An, Boris Herrmann marquera la transition vers 2025 environ quatre heures après nous, probablement vers 4 heures du matin (CET). Ceux qui resteront éveillés pourront lever leur verre à la nouvelle année en pensée avec le skipper du Malizia. Actuellement, il navigue à proximité du 57e degré de longitude ouest, en pleine mer et entouré de ses concurrents, dont son ancien co-skipper Nicolas Lunven (Holcim-PRB), qui se trouve à seulement 40 milles marins devant lui.
La prudence est de mise pour Herrmann, qui se souvient encore de l’incident survenu lors du Vendée Globe 2020/2021, lorsqu’il avait heurté un bateau de pêche. À présent, il reste vigilant, surtout en naviguant le long des côtes argentines, où de nombreux bateaux de pêche, notamment chinois, sont présents. « C’est une zone de pêche ‘folle’, avec des centaines de bateaux dans les parages », a-t-il partagé.
Pour d’autres navigateurs comme Oliver Heer, le passage à la nouvelle année est une période de solitude, mais il trouve du réconfort dans ses écouteurs. « Je suis presque toujours en train d’écouter de la musique ou Harry Potter », a-t-il déclaré, appréciant les histoires pour se distraire dans l’immensité de l’océan.
Yannick Bestaven, quant à lui, a atteint Ushuaia en Argentine, mais en raison d’une grave défaillance de son système de gouvernail, il ne pourra pas poursuivre la course. Son équipe technique se rendra sur place pour l’aider à réparer son yacht, le Maître CoQ V, avec l’objectif de terminer cette aventure.
Pour Boris Herrmann et son équipe, le Sud Atlantique représente une phase cruciale de la course. Il est essentiel de choisir le bon cap pour profiter des meilleures conditions météorologiques. Will Harris, co-skipper de Malizia, a évoqué les différentes stratégies possibles pour naviguer dans cette région. « C’est une phase très importante de la course », a-t-il souligné.
Malgré les défis, Herrmann se sent bien. « Le bateau est en bonne forme et moi aussi », a-t-il affirmé, profitant de conditions de navigation idéales. « Je navigue à 15 nœuds et le soleil brille, chaque heure, il fait un degré plus chaud. » Le parcours est encore long, mais l’esprit de compétition est bien vivant parmi les participants.