Narcopolis par Jeet Thayil

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Rue Shuklaji, dans le vieux Bombay. Dans la chambre d’opium de Rashid, l’air est épais et puissant. Une belle jeune femme se penche pour tenir une pipe à long tuyau au-dessus d’une flamme, ses cheveux tombant sur ses yeux noirs. Autour d’elle, des hommes s’étalent et marmonnent dans la pénombre, chacun à la dérive avec sa propre marée. Ici, on dit que vous n’introduisez que votre pire ennemi à l’opium.

Dehors, les chiens errants se précipitent

Rue Shuklaji, dans le vieux Bombay. Dans la chambre d’opium de Rashid, l’air est épais et puissant. Une belle jeune femme se penche pour tenir une pipe à long tuyau au-dessus d’une flamme, ses cheveux tombant sur ses yeux noirs. Autour d’elle, des hommes s’étalent et marmonnent dans la pénombre, chacun à la dérive avec sa propre marée. Ici, on dit que vous n’introduisez que votre pire ennemi à l’opium.

Dehors, les chiens errants se promènent en meute. Les vendeurs de rue se bousculent. Les prostituées appellent à la coutume à travers les barreaux de leurs cages tandis que leurs proxénètes s’affalent dans les portes dans la pénombre. Il y a un murmure souterrain d’une nouvelle terreur : le Pathar Maar, le tueur de pierres, dont les victimes sont les pauvres invisibles et sans nom. Il y en a trop pour les compter dans cette ville brisée.

Narcopolis est un rêve riche, chaotique et hallucinatoire d’un roman qui capture le Bombay des années 1970 dans toute sa misère irrésistible. Avec un casting de proxénètes, pousseurs, poètes, gangsters et eunuques, c’est un voyage dans un monde souterrain tentaculaire écrit dans une prose électrique et tout à fait originale.

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