Nancy Pelosi détaille le « déséquilibre mental de Trump » dans ses nouveaux mémoires

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Ce mois-ci, Simon & Schuster publie L’art du pouvoir:Mon histoire en tant que première femme présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, par Nancy Pelosi.

Au fil des 352 pages de ses mémoires, la représentante démocrate et ancienne présidente de la Chambre des représentants évoque ses cinq enfants, l’attaque de 2022 contre son mari à leur domicile et, ajoute le site Web de l’éditeur : « des moments émouvants avec des soldats envoyés au front, des femmes qui l’ont inspirée et des militants des droits de l’homme qui ont combattu à ses côtés. »

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Mais en tant que femme politique aux premières loges de l’accession au pouvoir présidentiel de Donald Trump – elle a été chef de la minorité à la Chambre des représentants de 2011 à 2019 et présidente de la Chambre de 2019 à 2023 – on peut s’attendre à ce que Pelosi fournisse plus que quelques observations sur l’ancien président. Le journal britannique The Guardian découvert à partir d’un exemplaire anticipé du livre, elle ne déçoit pas.

En 2021, « je connaissais le déséquilibre mental de Donald Trump », a-t-elle déclaré au Guardian. « Je l’avais vu de près. Son déni puis ses retards lorsque la pandémie de COVID-19 a frappé, sa propension à quitter les réunions à plusieurs reprises, son langage grossier, ses coups de poing sur les tables, ses crises de colère, son manque de respect envers les patriotes de notre nation et sa séparation totale de la réalité et des événements réels. Son insistance répétée et ridicule sur le fait qu’il était le plus grand de tous les temps. »

Selon le Guardian, Nancy Pelosi aurait déclaré qu’en 2019, lors d’une cérémonie commémorative en l’honneur d’un éminent psychiatre, une série de « médecins et d’autres professionnels de la santé mentale » lui avaient dit qu’ils étaient « profondément préoccupés par le fait qu’il y avait quelque chose de grave (chez Trump) et que sa santé mentale et psychologique était en déclin ».

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Elle précise qu’elle n’a pas sollicité ces déclarations sur la santé mentale de Trump auprès des participants à la commémoration du Dr David Hamburg, « un psychiatre distingué qui… a été président de la Carnegie Corporation, où il a été une grande voix pour la paix internationale ».

Elle ajoute : « Je ne suis pas médecin, mais j’ai trouvé son comportement difficile à comprendre. »

Ailleurs dans le livre, Pelosi décrit comment Mark Meadows, le chef de cabinet de Trump, a permis au président d’« écouter subrepticement » les réunions privées avec les dirigeants du Congrès, ce qui l’a conduite à interdire les téléphones portables lors de toutes ses réunions au Capitole.

Dans l’un des extraits les plus étranges, elle décrit un appel téléphonique tard dans la nuit de Trump, dans lequel il lui dit que les frappes de missiles contre la Syrie qu’il vient d’ordonner étaient la faute de Barack Obama. Sa réponse : « Il est minuit. Je pense que vous devriez aller dormir. »

Dans une autre section du livre, rapporte le Guardian, Pelosi détaille un appel qu’elle et le chef de la majorité du Sénat, Chuck Schumer, ont passé au vice-président de Trump après les événements du 6 janvier 2021. Ils avaient prévu de demander à Mike Pence «« d’invoquer le 25e amendement à la Constitution, qui permet au vice-président et à une majorité des membres du cabinet de certifier qu’un président est incapable de s’acquitter de ses fonctions. »

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