Mon frère Résumé et guide d’étude descriptif


De nombreux lecteurs et critiques soupçonnaient depuis longtemps que la fiction de Jamaica Kincaid était hautement autobiographique, et la publication de Mon frère, qui a été nominé pour un National Book Award dans la catégorie non-fiction, a confirmé ces soupçons. Apparemment inspiré par la mort de son jeune frère Devon Drew du SIDA en 1996, ce mémoire est particulièrement frappant par la manière dont Kincaid présente ses propres souvenirs et pensées sur sa famille à la lumière de cette tragédie. Si sa relation avec Devon, qui n’avait que trois ans lorsque Kincaid a quitté Antigua en 1966, est importante pour le livre, c’est de sa relation corrosive et blessée avec sa mère que les lecteurs se souviendront.

Mon frère a été largement salué, et parfois critiqué, pour son style saisissant. Les phrases de Kincaid sont pleines de mots courts et directs, mais elles sont construites de manière complexe, tournant souvent sur elles-mêmes de telle manière qu’elles imitent la manière désordonnée dont les êtres humains se souviennent de leurs souvenirs les plus troublants. Une autre caractéristique du livre est son honnêteté désarmante. Kincaid ne craint pas les sentiments difficiles, au premier rang desquels la colère. La vie malheureuse de Devon est, estime Kincaid, celle qu’elle aurait pu vivre si elle n’avait pas quitté Antigua pour les États-Unis. Anna Quindlen, écrivant dans le New York Times, observe : « En fin de compte, c’est de cela que parlent ces mémoires, du gouffre entre le moi que nous aurions pu être et celui que nous sommes devenus d’une manière ou d’une autre, souvent inexplicablement. Il s’agit de laisser les gens derrière soi, d’être un étranger dans votre propre maison, votre propre famille.



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