Rossignol est un magnifique jeu de survie se déroulant dans un monde post-apocalyptique réparti dans des royaumes mystérieux. J’ai savouré l’opportunité d’explorer ce cadre et de profiter des bonnes vibrations, mais je dois admettre que je ne peux pas le faire seul. Je ne joue pas avec des amis, mais j’ai eu la chance de trouver un personnage nommé Percy, et il se fraye un chemin à travers tous les défis auxquels je pourrais être confronté.
je commence Rossignol en créant mon personnage et en suivant un didacticiel dans lequel j’apprends à cuisiner, à construire un abri et à écorcher des créatures. Après avoir découvert les royaumes et comment passer de l’un à l’autre, je me retrouve enfin dans une forêt paisible, où je commence à construire mon domaine. Juste un petit jogging depuis mon domaine de départ, je trouve un petit camp de réfugiés victoriens. Ils ont également fui le Pale, l’événement apocalyptique qui a divisé le monde en ces royaumes, et ils ont besoin d’aide.
Je fabrique quelques sacs de couchage et un feu pour leur camping, et cela me suffit pour recruter mon premier compagnon. Il s’appelle Percy, il porte un petit costume élégant et une casquette, et il est bûcheron de métier. Percy n’est qu’un gars, et il ne semble pas être un gars particulièrement impressionnant ou remarquable à ce sujet. Mais plus on est de fous, plus on est de fous, alors je décide de le laisser me suivre malgré tout.
Au début, je ne suis absolument pas impressionné par Percy. Son visage vide ne me donne pas grand-chose avec quoi me connecter, et son comportement n’est guère meilleur. Percy aide en abattant des arbres, un peu comme Kelvin dans Fils de la forêt. Puis je réalise que Percy et Kelvin ont une autre chose en commun, c’est qu’ils sont aussi tous les deux des putains de menaces qui abattront des arbres même si je suis sur le chemin des troncs qui tombent.
Au moins, je peux débattre avec Kelvin ; Je n’ai pas encore trouvé comment faire ça avec Percy. Le gars adore abattre des arbres, et il ne semble pas se soucier de savoir si j’ai besoin ou non de bois, ou si je gêne la chute du tronc. Si l’envie le prend, il hachera. Chaque fois que je m’arrête pour vérifier ma carte ou formuler un plan de match, j’entends le merci, je pense, je pense de lui s’attaquant à un arbre. C’est très inutile, mais cela semble le rendre heureux.
Malgré mes premiers doutes, je me rends vite compte que Percy a un talent caché très impressionnant : il n’a pas peur et il ne peut pas mourir. Percy passe absolument en mode bête tout au long de ma course, me sauvant de la mort toutes les heures.
Alors que j’explore les domaines de Rossignol, je rencontre des grillons sauteurs à taille humaine, d’énormes bêtes ressemblant à des kobolds, 30 à 50 porcs sauvages, des gardiens mécaniques de secrets faes perdus et des hordes de bêtes flétries connues sous le nom de Liés. Peu importe à qui je fais face ; Percy entrera en courant et balancera sa simple hache. J’ai abandonné toute sorte de tactique ou de stratégie ; si je suis même sur le point d’être dépassé, je cours. Percy restera et se battra en mon nom, comme mon champion.
J’en suis venu à admirer Percy ; il n’est perturbé par aucun des spectacles étranges et magiques des royaumes. Je n’ai qu’un seul lit, donc il dort probablement par terre. Il mène une vie simple et humble, mais je ne peux pas survivre à mes aventures sans lui.