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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Beckett, Samuel. Trois romans : Molloy, Malone meurt et L’innommable. Traduit par Samuel Beckett et Patrick Bowles. Grove Press, 2009.
Publié pour la première fois en 1947 en français, Molloy est le premier volet d’une trilogie de romans écrits par Samuel Beckett. La traduction anglaise du roman a été publiée en 1955 par Beckett lui-même, en collaboration avec l’écrivain et traducteur Patrick Bowles. Molloy est divisé en deux chapitres de 85 pages chacun – le premier est du point de vue de Molloy, un homme errant qui souffre de plusieurs maux physiques, notamment d’une jambe altérée, et le second d’un « agent » nommé Jacques Moran, qui est chargé de retrouver Molloy.
Molloy s’ouvre sur une voix non identifiée affirmant : « Je suis dans la chambre de ma mère. C’est moi qui y vis maintenant. Je ne sais pas comment j’y suis arrivé » (3). Bientôt, il est révélé qu’il s’agit d’un homme nommé Molloy qui quitte la chambre de sa mère pour aller la retrouver, même si elle est peut-être morte. À cette fin, Molloy monte sur son vélo et traverse une ville sans nom, mais se fait arrêter par la police pour avoir roulé de manière obscène, même si la raison pour laquelle il le fait est parce qu’il a une jambe altérée et utilise des béquilles pour se déplacer. Après avoir été libéré, Molloy continue de voyager et écrase accidentellement un chien. La propriétaire d’un chien, une femme nommée Lousse, lui demande de revenir chez elle pour l’aider à l’enterrement ; Molloy finit par rester avec elle pendant une durée non identifiée, mais probablement plusieurs semaines. Après être parti sans son vélo, Molloy se rend au bord de la mer et y passe du temps, suçant des pierres et réfléchissant à divers sujets. Marchant sans direction particulière, il se retrouve dans une forêt, bat un homme dans les bois à mort sans raison et se retrouve dans un fossé. Entendant une voix lui disant que l’aide arrive, Molloy réfléchit aux événements passés, tout en écoutant les oiseaux dans le ciel.
Le deuxième chapitre est du point de vue de Jacques Moran, un « agent » chargé de retrouver Molloy par un mystérieux patron nommé Youdi. Moran explique qu’il rédige un rapport sur la mission à son patron Youdi, et que les événements de la mission se sont produits dans le passé. Avant cette mission, Moran vit dans une maison confortable avec son fils (également nommé Jacques) et sa gouvernante Martha dans une ville appelée « Turdyba ». Moran part en mission avec son fils, et ils voyagent d’abord à pied à travers la campagne, puis à travers une forêt jusqu’au «pays de Molloy», un endroit appelé Ballyba. Lorsque le fils de Moran est envoyé acheter un vélo parce que Moran souffre également d’une jambe altérée, Moran rencontre deux inconnus et tue le second, sans raison donnée. Le fils de Moran finit par partir et le messager de Youdi, Gaber, arrive, disant à Moran de rentrer chez lui. De retour chez lui, Moran rédige la conclusion de son rapport – il prétend qu’une « voix » lui a dit de l’écrire. Les derniers mots du roman, une inversion des mots d’ouverture, suggèrent que le rapport est en fait une fabrication.
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