Moins de la moitié des personnes soutiennent l’aide à mourir exclusivement pour maladie mentale : sondage

Seulement 42 pour cent pourraient soutenir l’élargissement de l’éligibilité aux personnes qui souffrent exclusivement de problèmes de santé mentale insolubles.

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Moins de la moitié des Canadiens estiment que l’aide médicale à mourir devrait être offerte aux personnes dont le seul problème sous-jacent est une maladie mentale, révèlent les résultats d’un nouveau sondage publié mercredi.

À l’heure actuelle, les Canadiens atteints d’une maladie physique, d’une maladie ou d’un handicap grave et incurable, ainsi que ceux qui vivent des souffrances persistantes et intolérables, peuvent demander à mettre fin à leurs jours avec l’aide d’un professionnel de la santé.

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Les personnes souffrant d’une maladie mentale chronique et incurable devaient pouvoir demander l’aide médicale à mourir à partir de mars, mais le ministre de la Santé, Mark Holland, a déposé un projet de loi plus tôt ce mois-ci qui retarderait leur éligibilité de trois ans supplémentaires.

Alors que 77 pour cent des Canadiens interrogés par la société de sondage Léger soutiennent la politique actuelle d’aide médicale à mourir du Canada, seulement 42 pour cent pourraient soutenir l’élargissement de l’admissibilité aux personnes qui souffrent exclusivement de problèmes de santé mentale incurables.

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Le reste des personnes interrogées se répartissent entre ceux qui s’opposent à cette décision, à 28 pour cent, et ceux qui disent ne pas savoir, à 30 pour cent.

Le mois dernier, toutes les provinces et tous les territoires ont demandé au ministre de la Santé de retarder l’ouverture de la politique aux patients souffrant uniquement d’une maladie mentale parce qu’ils n’étaient pas prêts ou refusaient d’aller de l’avant.

La pause donnerait aux provinces plus de temps pour se préparer et aux Canadiens d’avoir une « conversation plus approfondie » sur le programme, a déclaré Holland.

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Interrogés sur ce retard, 47 pour cent des personnes ayant répondu au sondage de Léger ont déclaré que le gouvernement devrait prendre le temps nécessaire pour s’assurer que les choses sont bien faites.

Seuls 17 pour cent ont déclaré qu’ils s’opposaient catégoriquement aux changements proposés et que, par conséquent, plus le délai était long, mieux c’était.

Les 37 pour cent restants ont déclaré que le gouvernement ne devrait pas tarder du tout, puisque les Canadiens atteints d’une maladie mentale irrémédiable ont le même droit à l’aide médicale à mourir que les Canadiens déjà admissibles.

Le projet de loi visant à retarder l’expansion de l’aide médicale à mourir est toujours devant la Chambre des communes. Le projet de loi a été adopté en deuxième lecture mercredi et devrait être soumis au vote en troisième lecture jeudi.

Il doit également être adopté par le Sénat avant de pouvoir devenir loi.

La semaine dernière, Léger a interrogé 1 579 adultes canadiens sur leur point de vue sur cette politique controversée.

L’enquête ne peut pas se voir attribuer une marge d’erreur car les sondages en ligne ne sont pas considérés comme des échantillons véritablement aléatoires.

Le soutien à l’élargissement de cette politique semble le plus fort au Québec, où 49 pour cent des personnes interrogées ont déclaré que les patients dont le seul problème de santé est une maladie mentale ont les mêmes droits à l’aide à mourir que les personnes souffrant de maladies physiques graves.

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Les Albertains semblent plus farouchement opposés, puisque 26 pour cent se disent totalement opposés à l’expansion.

L’enquête a également exploré le soutien à l’idée de permettre aux personnes atteintes d’une maladie cognitive dégénérative comme la maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démence de demander une aide médicale à mourir avant que leur maladie n’altère leur capacité de prise de décision.

Le soutien à l’idée était bien plus élevé que celui visant à étendre le programme aux personnes souffrant uniquement d’une maladie mentale, avec 65 pour cent des personnes indiquant leur approbation.

Seulement 15 pour cent des personnes interrogées se sont opposées à l’offre d’une aide médicale à mourir aux personnes atteintes de maladies cognitives dégénératives. Les autres ont dit qu’ils ne savaient pas.

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