Moins de Canadiens voient la récession à l’horizon, selon un sondage de la Banque du Canada

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OTTAWA — Les entreprises continuent de s’attendre à des augmentations de salaires et de prix plus importantes que la normale, mais elles se rapprochent de ce qu’elles étaient avant la pandémie, selon une nouvelle enquête de la Banque du Canada.

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Dans son enquête sur les perspectives des entreprises publiée vendredi, la banque centrale a déclaré pour la première fois depuis le début de la pandémie que les entreprises s’attendaient globalement à un ralentissement de la croissance des salaires au cours de l’année prochaine.

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Dans l’ensemble, les entreprises s’attendaient également à ce que les prix de leurs intrants et extrants augmentent à un rythme plus lent au cours des 12 prochains mois.

« Bien que les entreprises considèrent toujours les pressions sur les coûts et les pénuries de main-d’œuvre comme les principales préoccupations, celles-ci ont été de moins en moins mentionnées au cours de l’année écoulée », indique le rapport.

« En revanche, le ralentissement de la demande est devenu une préoccupation plus importante et plus répandue au cours des derniers trimestres. »

Dans l’ensemble, l’indicateur de l’enquête sur les perspectives des entreprises a fait état d’un sentiment négatif, les entreprises continuant de s’attendre à ce que la croissance de leurs ventes au cours de l’année prochaine soit faible, une entreprise sur cinq s’attendant à une baisse pure et simple de ses ventes.

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Cependant, l’enquête du deuxième trimestre a révélé que moins d’entreprises s’attendaient à une récession pure et simple, un tiers prévoyant une récession, contre la moitié au premier trimestre.

Pendant ce temps, l’enquête canadienne de la banque centrale sur les attentes des consommateurs a également suggéré que même si les attentes d’inflation des consommateurs pour un et deux ans ont diminué, elles restent bien au-dessus de leurs niveaux d’avant la pandémie.

« Les attentes concernant la croissance des prix de certains biens, tels que la nourriture, l’essence et les voitures, se sont atténuées depuis leur sommet », indique le rapport sur les consommateurs.

« Cela peut refléter le fait que moins de gens pensent maintenant que les problèmes de chaîne d’approvisionnement sont la principale cause d’une inflation élevée. Les consommateurs signalent également avoir remarqué des ventes promotionnelles plus fréquentes, en particulier pour les produits d’épicerie, après en avoir vu très peu au cours des derniers trimestres. »

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L’enquête auprès des consommateurs a suggéré que le coût de la vie était la principale préoccupation des Canadiens, la plupart des emprunteurs hypothécaires s’attendant à ce que leurs paiements augmentent au moment du renouvellement.

« La plupart des titulaires de prêts hypothécaires sont convaincus qu’ils seront en mesure d’effectuer ces paiements plus élevés, même si cela limitera davantage leurs dépenses discrétionnaires », indique le rapport.

Cependant, la proportion de consommateurs canadiens interrogés dans le rapport du deuxième trimestre qui pensent qu’une récession est probable était de 50 %, contre 58 % au premier trimestre.

Le rapport de la Banque du Canada est venu alors que Statistique Canada rapportait vendredi que le produit intérieur réel en avril était essentiellement inchangé après un gain de 0,1% en mars. Cependant, l’estimation anticipée de l’agence pour mai indiquait un gain de 0,4% pour le mois.

La Banque du Canada a relevé son taux directeur cible à 4,75 % lors de sa dernière décision sur les taux.

La prochaine décision de la banque centrale sur les taux d’intérêt est fixée au 12 juillet.

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