dimanche, décembre 22, 2024

Moi, Rigoberta Menchu ​​: Une Indienne au Guatemala

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Lorsque l’autobiographie de Menchú a été publiée pour la première fois en 1984, elle l’a propulsée, elle et son histoire, décrivant l’exploitation et les mauvais traitements infligés à son peuple, au premier plan de l’attention internationale. Le livre a conféré à son travail d’organisation de la paysannerie guatémaltèque une autorité et une crédibilité supplémentaires. La voix des paysans guatémaltèques, jusqu’alors réduite au silence par l’oppression gouvernementale, l’analphabétisme et les barrières linguistiques, était désormais accessible au public mondial, et le récit de Menchú englobait l’histoire des peuples opprimés du monde entier. Les critiques ont affirmé que certaines parties de l’histoire de Menchú étaient exagérées ou fausses, certains ayant même mené des années de travail sur le terrain pour prouver leurs allégations. Les partisans ont insisté sur le fait que la vraisemblance de son histoire découle de la similitude de son expérience avec celle d’autres paysans guatémaltèques, en fait, la plupart des paysans guatémaltèques. Menchú décrit avec éloquence les conflits entre les ladinos et les Indiens, les propriétaires terriens et les paysans, le gouvernement et la résistance, les hommes et les femmes, entre le changement et la tradition.

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