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Santé mentale et folie
Poe utilise le thème de la folie contre la folie, et toutes les nuances entre les deux, dans nombre de ses nouvelles, chargeant souvent ses narrateurs fous de la tâche futile de prouver qu’ils ne sont pas fous. Souvent, dans des histoires comme Le cœur révélateur et Le diablotin du pervers, bien que les narrateurs respectifs de chaque prétendent qu’ils sont sains d’esprit et semblent complètement sans remords, ils sont poussés à avouer par un rappel persistant de leur crime. Dans d’autres contes, comme Le Tonneau d’Amontilladole narrateur est incontestablement fou, et pourtant il n’y a pas de remords et aucune confession, et bien que son Actions sont fous, il est très pondéré quand il s’agit de leur exécution. Le crime n’est cependant pas le seul indicateur de la folie. Dans Liège, le narrateur ne commet aucun crime dont on parle, pourtant il y a un air d’instabilité dans son récit. Il admet une forte consommation d’opium, mais c’est son chagrin accablant et son amour obsessionnel pour Ligeia qui jettent une lumière interrogative sur son état d’esprit. Toute cette instabilité mentale conduit à une écurie de narrateurs peu fiables ; Poe était un maître dans la création de narrateurs crédibles et peu fiables, à tel point que de nombreux historiens l’ont considéré comme beaucoup moins stable qu’il ne l’était, au lieu de reconnaître son habileté à créer une narration à la première personne.
Décès et mortalité
Dans presque toutes les œuvres de Poe, la mort est une question centrale. Qu’il s’agisse d’une histoire de meurtre (Le Tonneau d’Amontillado, Le cœur révélateur), un conte d’horreur (La chute de la maison Usher), une romance d’horreur gothique (Liège), ou une allégorie (Le Masque de la mort rouge), les histoires de Poe, de par la nature de ses genres préférés, sont pleines de mort. Bien que beaucoup de ses histoires traitent du meurtre de quelqu’un, de la résolution d’un meurtre ou de la résurrection surnaturelle de quelqu’un qui est mort, c’est son regard allégorique sur la mortalité, Le Masque de la mort rouge, qui résume le plus clairement les thèmes de la mort de Poe. Ici, très simplement, la mort est vue comme inévitable, quelque chose qui ne peut être évitée par personne, quelles que soient les précautions qu’ils prennent ou leur richesse. Poe a utilisé la mort pour terrifier les gens, car il était un écrivain d’histoires d’horreur et la plupart des gens ont peur de la mort. Pourtant, il semblait fasciné par cela et, avec son utilisation d’éléments sombres et gothiques, semblait l’embrasser.
Isolement et confinement
Dans de nombreuses nouvelles de Poe, les personnages sont placés dans des décors étouffants et claustrophobes qui ajoutent au sentiment général de panique et de peur. Dans certains, comme Liège et La chute de la maison Usherla majeure partie de l’action se déroule dans une pièce ou une maison, fermant les personnages à toute influence extérieure. La fosse et le pendule pousse cette idée un peu plus loin, emprisonnant le narrateur dans un cachot. Poe souligne ce thème dans Le Tonneau d’Amontillado, dans lequel le narrateur meurtrier enferme littéralement sa victime dans un tombeau. Dans Le Masque de la mort rouge, le château est complètement coupé de tout moyen d’entrée ou de sortie. Le confinement le plus intense, cependant, se trouve dans l’esprit des narrateurs de Poe. Alors que nous, en tant que lecteurs, vivons l’isolement physique (c’est-à-dire une, une pièce, une maison, une voûte murée), l’intensité de l’enfermement est exacerbée par le point de vue des narrateurs. Nous voyons le monde à travers une paire d’yeux, et les pensées de ces narrateurs, souvent des pensées au mieux instables, nous emprisonnent dans une « prison » non physique de panique et de peur.
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