Minuit dans le jardin du bien et du mal de John Berendt


Une expérience de lecture sublime et séduisante. Ce portrait d’une séduisante ville du Sud était un best-seller (bien qu’un flop en tant que film). ~ Des coups de feu ont retenti dans le plus grand manoir de Savannah aux petites heures brumeuses du matin du 2 mai 1981. Était-ce un meurtre ou de la légitime défense ? Pendant près d’une décennie, la fusillade et ses séquelles se sont répercutées dans toute cette ville de chênes moussus et de places ombragées. Le récit de John Berendt se lit comme un roman tout à fait captivant, et pourtant c’est une œuvre de non-fiction. Berendt entremêle un récit à la première personne de la vie dans ce vestige isolé du Vieux Sud avec les rebondissements imprévisibles d’une affaire de meurtre historique.

L’histoire est peuplée d’une galerie de personnages remarquables : les dames de la haute société du Married Woman’s Card Club ; le jeune gigolo redneck turbulent ; le malheureux solitaire qui possède une bouteille de poison si puissant qu’il pourrait tuer tous les hommes, femmes et enfants de Savannah ; la belle du Sud vieillissante et profane qui est « l’âme de l’égocentrisme choyé » ; la drag queen noire tumultueuse; l’antiquaire acerbe et arrogant ; l’escroc qui parle doucement et joue du piano ; de jeunes noirs dansant le menuet au bal des débutantes noires ; et Minerva, la prêtresse vaudou qui exerce sa magie dans le cimetière à minuit. Ceux-ci et d’autres Savannahians agissent comme un chœur grec, Berendt révélant les alliances, les hostilités et les intrigues qui prospèrent dans une ville où tout le monde se connaît.



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