mardi, décembre 24, 2024

Microsoft serait « prêt à se battre devant les tribunaux » si la FTC tente de bloquer son accord avec Activision

Microsoft est prêt à se battre devant les tribunaux pour s’assurer que son acquisition d’Activision Blizzard pour 69 milliards de dollars se concrétise, si la Federal Trade Commission des États-Unis tentait de bloquer l’accord.

C’est selon un nouveau rapport de Bloomberg, qui cite une personne proche du dossier.

La réclamation fait suite à la publication récente d’un rapport Politico qui alléguait que la FTC était « susceptible d’intenter une action en justice antitrust » pour bloquer le rachat proposé par Microsoft de la société mère de Call of Duty.

Un procès antitrust signifierait que Microsoft devrait se battre pour faire avancer son acquisition du fabricant de Call of Duty devant les tribunaux américains.

Selon la source de Bloomberg, au cas où la FTC porterait plainte, Microsoft se prépare à contester cette décision.

Selon l’analyste antitrust Jennifer Rie, une bataille judiciaire serait difficile à gagner pour la FTC, et Microsoft pourrait l’emporter, même si une bataille juridique pourrait pousser l’accord au-delà de la date d’achèvement prévue par Microsoft, le 30 juin 2023.

Le CCO d’Activision Blizzard a également déclaré que la société « n’hésitera pas à se battre » pour s’assurer que Microsoft réussisse à l’acquérir.

On prétend que le fabricant de Xbox n’a pas encore eu de conversations avec la FTC sur les concessions potentielles visant à faire approuver l’accord, comme s’engager à publier Call of Duty sur d’autres plates-formes pendant un certain temps.

Des sources de Reuters ont récemment indiqué que Microsoft pourrait offrir à un autre régulateur, la Commission européenne, une garantie que Call of Duty sortirait sur PlayStation pendant au moins dix ans afin de faire approuver l’accord.

Alors que l’acquisition a été approuvée par les régulateurs en Arabie saoudite et au Brésil, l’organisme de surveillance britannique, le CMA, a récemment étendu son enquête à une deuxième phase.

La Commission européenne a également officiellement lancé une enquête approfondie sur l’accord de 68,7 milliards de dollars, qui serait de loin le plus gros jamais réalisé par l’industrie du jeu vidéo.