Michel Cox, « violeur à l’arrêt de bus », a tenté de s’évader d’un pénitencier fédéral

Les agents de libération conditionnelle de Cox pensent qu’il a commencé à planifier l’enlèvement des semaines avant de le réaliser et qu’il a été « inspiré » par le tireur qui s’est fait passer pour un agent de la GRC alors qu’il tuait 13 personnes en Nouvelle-Écosse en avril 2020.

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Michel Cox, qui a tenté de kidnapper une adolescente de 16 ans à Outremont alors qu’il était en liberté d’office dans le cadre de sa peine pour avoir agressé sexuellement huit femmes, a tenté de s’évader d’un pénitencier fédéral il y a huit mois.

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Les détails de l’effort soigneusement planifié de Cox pour s’évader du pénitencier au nord de Montréal sont contenus dans le résumé d’une décision rendue par la Commission des libérations conditionnelles du Canada la semaine dernière. Le conseil a décidé de maintenir l’incarcération de Cox en raison de son évasion ratée, mais aussi parce qu’il sera bientôt condamné dans l’affaire où il a plaidé coupable à des accusations liées à la tentative d’enlèvement il y a deux ans.

Le 7 août 2020, il a essayé d’enlever la fille alors qu’elle se dirigeait vers la maison d’un ami. Il s’est arrêté à côté de la jeune fille, près de l’intersection des rues St-Viateur et Durocher, et s’est identifié comme étant un policier. Il a dit à la fille qu’il devait l’arrêter parce qu’elle était suspecte dans un trafic de drogue.

La jeune fille a réussi à s’échapper du véhicule utilisé par Cox et a été aidée par des passants.

Dix mois avant la tentative d’enlèvement de la jeune fille en plein jour, Cox a atteint les deux tiers d’une peine qu’il a reçue en 2005 et s’est qualifié pour une libération d’office. À la suite d’une audience tenue en 2017, la commission des libérations conditionnelles a imposé une série de conditions à sa libération, notamment l’obligation de résider dans une maison de transition jusqu’à ce que sa peine devait, à l’époque, expirer en 2023.

Le 3 octobre 2005, Cox, maintenant âgé de 45 ans, a reçu une peine globale de 21 ans pour avoir agressé sexuellement huit victimes au cours de 21 mois. Après avoir été condamné, Cox avait encore 18 ans à purger. Entre le 13 juin 2002 et le 6 mars 2004, il a agressé sexuellement huit femmes âgées de 14 à 25 ans. Cinq des agressions sexuelles ont eu lieu à Laval et trois à Montréal. Au moins quatre de ses victimes étaient de jeunes femmes qui venaient de descendre des bus de la ville tard dans la nuit.

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Avant son arrestation, Cox était connu comme «le violeur à l’arrêt de bus» tandis que la police tentait de déterminer qui était derrière les agressions sexuelles.

L’étape de la détermination de la peine dans l’affaire d’enlèvement d’Outremont reprend en septembre et la Couronne cherche à faire déclarer Cox délinquant dangereux.

Selon la décision la plus récente, les agents de libération conditionnelle de Cox pensent qu’il a commencé à planifier l’enlèvement des semaines avant de le réaliser et qu’il a été « inspiré » par le tireur qui s’est fait passer pour un agent de la GRC alors qu’il tuait 13 personnes en Nouvelle-Écosse en avril 2020.

Le 3 décembre, des gardiens du Service correctionnel du Canada à l’établissement La Macaza, un pénitencier fédéral à sécurité moyenne situé à 170 kilomètres au nord de Montréal, ont trouvé Cox caché derrière un bâtiment sur une section de terrain où les détenus fabriquent des produits. Il a dit aux gardes qu’il avait fait une erreur et oublié quand la zone était fermée pour la journée. Mais on a découvert qu’il portait plusieurs couches de vêtements et portait un sac contenant des produits d’hygiène personnelle. Son mensonge a continué à se défaire lorsque sa cellule a été fouillée et que la zone où il a été retrouvé a été passée au peigne fin.

À l’intérieur de sa cellule, les gardes ont trouvé un mannequin sur son lit positionné pour donner l’impression qu’il dormait.

« Après une fouille de la zone où vous vous cachiez, les autorités ont trouvé » un sac à pain en plastique avec plusieurs enveloppes brunes, un grappin fait maison composé d’une section de 35 pieds de long d’un filet de but de football, un poids placé dans un bas attachés au bout de la corde, des cintres et une tuque modifiée en passe-montagne », note le conseil dans sa décision.

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Lorsqu’il a été confronté à la preuve, Cox a admis qu’il avait tenté de s’échapper mais qu’il avait abandonné avant d’être retrouvé. Il a dit aux autorités qu’il avait abandonné lorsqu’il s’était rendu compte qu’il faisait trop sombre et trop froid à l’extérieur et qu’il ne connaissait pas la zone boisée entourant le pénitencier.

Il a nié avoir reçu de l’aide de qui que ce soit à l’extérieur, mais une lettre scellée trouvée dans une poubelle de sa cellule mentionnait comment « quelqu’un vous attendrait dans un restaurant. On vous a également conseillé de rester dans une ville spécifique pendant trois mois, puis dans une autre pendant six mois.

Cox a dit à ses agents de libération conditionnelle qu’il avait tenté de s’évader après avoir été évalué par un psychologue. Il a dit qu’il s’était alors rendu compte qu’il serait probablement déclaré délinquant dangereux, une désignation qui pourrait s’accompagner d’une peine indéfinie pour l’enlèvement.

« Vous êtes arrivé à la conclusion que vous n’aviez plus rien à perdre. Vous vous sentiez désespéré et vous vouliez revoir votre famille », a écrit la commission des libérations conditionnelles.

En mai, Cox a été accusé, dans un palais de justice de Mont Laurier, d’avoir eu l’intention de s’évader d’une prison et d’avoir été en liberté sans excuse.

La phase de détermination de la peine de l’affaire d’enlèvement de Cox au palais de justice de Montréal reprendra le 6 septembre.

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