Michael Strogoff (Voyages extraordinaires, #14) de Jules Verne


Je vais devoir implorer encore une fois le pardon de mes lecteurs, pour cela…

Ma PROPRE jeune expérience d’un livre.

Une merveilleuse version illustrée d’une fantastique odyssée hors du commun par cette idole de nos enfances oubliées depuis longtemps, Jules Verne.

J’avais six ans et c’était l’été.

Ma chère grand-mère était venue de l’Utah, en train, pour nous voir tous – et surtout sa petite-fille, ma sœur, qui était née au mois d’octobre précédent.

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Je vais devoir encore une fois demander pardon à mes lecteurs, pour cela… eh bien, c’est moins une critique qu’une série de souvenirs décousus

Ma PROPRE jeune expérience d’un livre.

Une merveilleuse version illustrée d’une fantastique odyssée hors du commun par cette idole de nos enfances oubliées depuis longtemps, Jules Verne.

J’avais six ans et c’était l’été.

Ma chère grand-mère était venue de l’Utah, en train, pour nous voir tous – et surtout sa petite-fille, ma sœur, qui était née au mois d’octobre précédent.

Ma grand-mère prenait toujours la chambre d’amis quand elle venait – ce qui n’était pas vraiment un gros problème pour la Première Dame de Tooele, Utah – la femme du maire !

Mais notre énorme amour pour elle compensait cela. Elle pouvait le sentir profondément et profondément.

Cette même pièce avait toujours traditionnellement servi de crèche, alors ma petite sœur a été transférée dans la chambre de mes parents pour la durée.

J’étais donc là, dans sa chambre, alors que le soleil d’été de fin d’après-midi filtrait à travers les rideaux de chanvre navajo, plongé profondément et fatalement dans les exploits lointains de ce jeune homme héroïque, Michel Strogoff, Courrier du tsar !

C’était le cadeau de ma grand-mère pour moi – de sa grande collection de livres pour enfants des années 1920 – cet été perdu il y a si longtemps…

Ce que je pouvais lire à l’époque n’était pas beaucoup plus qu’au rythme d’escargot de ces livres appris de Dick et Jane que nous avons eus en première année !

Mais – trouvant le mot étrange que je connaissais, en regardant ces étonnantes assiettes post-impressionnistes qui ornaient les livres pour enfants il y a tant d’années – chaque assiette semblant prendre vie avec ses teintes de coucher de soleil en fin de soirée – et RÊVER d’être le coursier du tsar, chevauchant sauvagement sur ces steppes accidentées, MOI-MÊME : wow, j’ai adoré.

Bien sûr, TOUTES les planches de livres post-impressionnistes de l’époque avaient un merveilleux effet féerique et automnal – tout comme dans le célèbre September Morn – Mâtinée de Septembre, de Chabas…

« D’autres échos habitent le jardin. Allons-nous suivre ?…
Dans notre premier monde. Allons-nous suivre la tromperie du muguet ? »

« Le temps et la cloche ont enterré le jour
Le nuage noir emporte le soleil… »

Ces artistes savaient-ils que bientôt de tels livres et peintures sentimentaux seraient relégués au tas de poussière noire de l’histoire de l’art ?

Ils devaient au moins savoir au fond de leur esprit que tous les grands moments finissent par disparaître – tout comme les teintes dorées de mon enfance elles-mêmes avaient, hélas, aussi une date de péremption !

Ces jours d’enfance merveilleux et trop courts étaient des jours où nous pouvions TOUJOURS dire avec Ourson et Porcinet…

Ourson : C’est quel jour ?
Porcinet : C’est aujourd’hui…
Ourson : Ma journée PRÉFÉRÉE !

Vous vous souvenez peut-être de ces jours aussi ? Et où est cette magie MAINTENANT ?
***

Je vois que je n’ai commenté ni l’action non-stop ni l’intrigue captivante du livre de Verne – mais ce qu’un enfant rêve a un prix bien au-delà de ces anecdotes, peut-être…

Mais, tout cela, mes amis, n’est que le premier souvenir isolé d’un lecteur de sa toute première expérience avec un VRAI livre pour adultes !



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