vendredi, novembre 22, 2024

Michael Higgins : Trudeau n’est pas la solution, il est le problème

Il insiste sur le fait que le Canada n’est pas brisé. Mais ce n’est sans doute pas abordable.

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Certains pensent que le marché immobilier est sombre. Ceux qui pensent que la situation devient de plus en plus sombre, et puis il y a RBC qui nous dit que c’est « la période la plus difficile jamais vue pour se permettre d’acheter une maison ».

L’un des principaux problèmes qui pèsent sur les coûts du logement est l’immigration élevée, un problème que le Premier ministre a reconnu mardi comme étant hors de contrôle.

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« Qu’il s’agisse de travailleurs étrangers temporaires ou d’étudiants internationaux en particulier, leur nombre a augmenté à un rythme bien supérieur à ce que le Canada a pu absorber. » dit Justin Trudeau.

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« À titre d’exemple, en 2017, 2 % de la population canadienne était composée d’immigrants temporaires. Aujourd’hui, 7,5 pour cent de notre population est composée d’immigrants temporaires. C’est quelque chose que nous devons reprendre sous contrôle.

Le premier ministre semblait consterné par la situation, comme si l’explosion du nombre de travailleurs étrangers temporaires et d’étudiants internationaux au Canada n’était pas de sa faute.

Mais c’est entièrement la faute des libéraux. La question des travailleurs étrangers temporaires était un problème dont Trudeau était conscient avant même de devenir premier ministre.

En 2014, Trudeau, alors chef libéral, a fustigé les conservateurs pour avoir autorisé trop de travailleurs étrangers temporaires (TET) à entrer au pays.

Que s’est-il passé depuis qu’il est devenu Premier ministre ?

« En 2015, 248 590 TET sont arrivés au Canada, contre 597 075 en 2022, ce qui représente une augmentation de 240 pour cent », indique un communiqué du gouvernement du Canada. document.

Mais une image plus vraie apparaît lorsque l’on examine les résidents non permanents (RNP), qui comprennent les travailleurs étrangers, les étudiants internationaux et les demandeurs d’asile.

Selon Selon Statistique Canada, il y a eu 1,3 million de NPR au troisième trimestre 2021. Ce chiffre a maintenant doublé pour atteindre 2,6 millions.

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Les amateurs de films classiques se souviendront qu’à Casablanca, le capitaine Renault a été « choqué, choqué » de découvrir que des jeux d’argent se déroulaient au café Rick’s, mais un serveur a remis au chef de la police une liasse d’argent et lui a dit : « Vos gains, Monsieur. »

C’est pourquoi notre premier ministre est choqué, choqué, de constater que les travailleurs et les étudiants étrangers affluent au Canada sous sa direction.

Et à quel point le marché immobilier s’est-il dégradé depuis que Trudeau est devenu premier ministre ?

Le dernier rapport sur l’accessibilité au logement de RBC rapport montre qu’en octobre 2015, la part du revenu nécessaire à un ménage pour couvrir les coûts de propriété s’élevait à 39,3 pour cent au Canada. Cela représente désormais 63,5 pour cent, un chiffre que RBC a qualifié de « stupéfiant ».

« L’accessibilité s’est détériorée sur tous les marchés que nous suivons », indique le rapport. « Vancouver, Victoria et Toronto ont connu la plus grande détérioration, ce qui a encore exacerbé le stress aigu. La situation est également devenue plus difficile à Ottawa, Montréal et Halifax, où l’accessibilité à la propriété a atteint ou presque ses pires niveaux de tous les temps.

Dommage pour les acheteurs potentiels de Vancouver, où les coûts de propriété s’élèvent à 106,3 pour cent.

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Trudeau insiste sur le fait que le Canada n’est pas brisé. Mais ce n’est sans doute pas abordable.

Le Canada est également « en difficulté » et « sous-performant », selon un autre rapport co-écrit par non moins une éminence grise que Kevin Lynch, dont la liste des titres passés inclut greffier du Conseil privé, secrétaire du cabinet, sous-ministre des Finances. , sous-ministre de l’Industrie, ainsi que directeur exécutif pour le Canada au Fonds monétaire international.

Nous souffrons d’un « malaise national », affirme le rapport dont l’autre co-auteur, Jim Mitchell, a passé 17 ans comme fonctionnaire principalement au Bureau du Conseil privé et au Secrétariat du Conseil du Trésor.

Les experts en matière de gouvernement ne sont pas beaucoup plus experts que ces deux-là.

Les signes de ce malaise national ?

« Le coût de la vie est élevé mais la croissance du revenu par habitant est négative. Les dépenses publiques montent en flèche, mais la fourniture des services publics essentiels est hésitante et les marchés publics sont un bourbier. Les coûts du service de la dette montent en flèche, mais les dépenses, les déficits et la dette continuent d’augmenter. La politique monétaire freine péniblement l’inflation, mais sans l’aide de la politique budgétaire.

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« L’immigration explose, mais le pays connaît une crise du logement. Nous nous engageons publiquement et fréquemment à respecter l’objectif de 2 % des dépenses de défense de l’OTAN, mais dans la pratique, nous ne semblons pas avoir l’intention de l’atteindre. Des objectifs ambitieux en matière de changements climatiques sont proclamés, mais la politique en matière de changements climatiques elle-même n’est pas claire pour les Canadiens.

Lynch et Mitchell affirment que les domaines clés à aborder sont les suivants : « le court-termisme politique » : trop d’attention accordée aux communiqués de presse et pas assez d’attention aux priorités ; « Centralisation excessive de la prise de décision au sein du Cabinet du Premier ministre (PMO) » : les ministres et les fonctionnaires bénéficiant de précieux conseils sont mis à l’écart ; « Fourniture de services de base aux Canadiens » – services inefficaces et incohérents malgré une fonction publique pléthorique et « les marchés publics » – « un gâchis ».

Un cinquième domaine à aborder est celui de la « politique gouvernementale », affirment Lynch et Mitchell, qui affirment que le gouvernement s’appuie trop sur des consultants externes.

« Malheureusement, il manque une capacité politique gouvernementale « interne » de pointe et de haute qualité, tout comme la volonté des gouvernements de l’écouter, et cette absence a un coût pour les Canadiens », disent-ils.

De tous les obstacles auxquels le Canada est confronté, les deux hommes ne mentionnent jamais le plus gros problème : Trudeau.

Poste National

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