Le volet à bas salaires du Programme des travailleurs étrangers temporaires contribue au chômage des jeunes
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Justin Trudeau trahit toute une génération de jeunes en leur enlevant leur emploi.
Le Premier ministre, ainsi que le vice-Premier ministre, parlent beaucoup de la nécessité d’aider les jeunes à progresser et de leur donner des opportunités.
Mais les libéraux fédéraux refusent d’abolir une politique désastreuse qui fait grimper le chômage chez les jeunes et donne une mauvaise réputation au Canada.
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Trudeau est tellement attaché au Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) à bas salaires qu’il refuse d’y mettre fin, même lorsque ses bien-aimés Nations Unies le qualifient de forme de esclavage.
Les dernières étapes d’un gouvernement sont généralement caractérisées par une période de vieillissement, puis de fatigue, puis de stagnation, puis de moribondisme. Les libéraux de Trudeau sont allés encore plus loin et sont entrés dans la phase zombie, s’accrochant désespérément à une politique sans vie parce que c’est tout ce qu’ils connaissent.
Le gouvernement fédéral doit enfoncer un pieu dans le cœur du PTET à bas salaires, ou lui couper la tête, ou faire tout ce qui doit être fait pour tuer une politique qui est blessante, inintelligible et qui se nourrit des jeunes Canadiens.
Ce n’est pas comme si Trudeau et Chrystia Freeland ne savaient pas que les jeunes Canadiens souffrent.
Avant le budget de cette année, Trudeau tweeté« Quand les jeunes ont le sentiment qu’ils ne peuvent pas réussir comme leurs parents ou leurs grands-parents, ce n’est pas juste. C’est notre devoir de remédier à cela. »
En mars, lors d’une annonce sur le logement, Freeland dit« Aux jeunes Canadiens présents aujourd’hui avec nous et à vous tous dans notre merveilleux pays, je tiens simplement à dire que vos inquiétudes sont réelles, que vous n’inventez rien, que votre frustration est compréhensible, que ce n’est pas de votre faute et que cela ne doit pas être votre avenir. »
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Et dans une interview en podcast avec le groupe de défense Generation Squeeze, Trudeau a déclaré : « Il y a quelque chose de fondamentalement différent dans notre économie : les jeunes n’ont plus le genre d’opportunités qu’ils avaient avant. »
Laissons de côté pour l’instant à quel point il est effroyable qu’après neuf ans au pouvoir, le Premier ministre et le vice-Premier ministre admettent tous deux avoir laissé derrière eux une génération de jeunes.
Trudeau pourrait-il faire quelque chose dès maintenant pour alléger le fardeau des jeunes au Canada ? Oui, il pourrait mettre fin au PTET à bas salaire.
Dans une entrevue, Mike Moffatt, économiste et directeur principal des politiques et de l’innovation à l’Institut Smart Prosperity, basé à Ottawa, a déclaré qu’en dehors de 2020, l’année du confinement, cette année a été la pire année jamais enregistrée pour les adolescents en matière d’obtention d’un emploi d’été dans l’histoire du Canada.
L’attitude du gouvernement à l’égard du PTET, en particulier du volet des bas salaires, explique en grande partie cette situation. Les libéraux savaient que ce programme comportait de graves problèmes.
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En 2014, alors qu’il était chef du Parti libéral, Trudeau critiqué le gouvernement Harper accuse d’avoir fait venir trop de travailleurs étrangers parce que cela « fait baisser les salaires et déplace les travailleurs canadiens ».
Cette année-là, le gouvernement Harper a réduit la portée du programme. Mais en 2022, après la pandémie, les libéraux l’ont considérablement intensifié. En 2019, 98 025 permis de travail temporaire ont été délivrés. En 2023, ce nombre est passé à 183 820.
« Je pense qu’il existe de meilleures solutions que de simplement permettre aux entreprises d’embaucher un grand nombre de travailleurs étrangers, ce qui prive les personnes déjà présentes d’opportunités d’emploi », a déclaré M. Moffatt.
« Mais cela a aussi pour effet de faire baisser les salaires. Ces entreprises, comme Tim Horton’s ou autre, qui ont du mal à trouver des travailleurs, peuvent toujours augmenter leurs salaires. Mais nous avons créé un système qui leur évite d’avoir à le faire. »
Cette semaine, les libéraux ont annoncé une réduction partielle du PTET, mais comme le souligne Ryan Tumilty du National Post, de nombreuses exceptions subsistent et le volet des bas salaires fonctionnera toujours avec quelques modifications.
« Les filières non agricoles à bas salaires n’ont aucun sens. Elles devraient être purement et simplement abolies », a déclaré Moffatt.
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Ce qui est exaspérant, c’est l’aveuglement volontaire du gouvernement sur cette question.
« Le Programme des travailleurs étrangers temporaires a été utilisé pour contourner l’embauche de travailleurs talentueux au Canada », a déclaré le gouvernement dans un communiqué de presse publié lundi.
Mais Trudeau le savait il y a dix ans.
« Les changements que nous apportons aujourd’hui donneront la priorité aux travailleurs canadiens et permettront aux Canadiens de croire que le programme répond aux besoins de notre économie », a déclaré le ministre de l’Emploi Randy Boissonnault. Mais le programme continue de trahir les jeunes Canadiens qui ont un besoin urgent d’intégrer l’économie, au lieu de leur accorder la priorité.
Le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans était de 14,2 % en juillet, selon selon Statistique Canada — soit plus du double du taux de chômage de 6,4 pour cent pour la population générale.
Moffatt accuse le gouvernement d’être prisonnier d’une mentalité selon laquelle le PTET est considéré comme la seule solution à un problème. Il soutient que le gouvernement ne parvient pas à voir d’autres possibilités, comme l’augmentation de la productivité grâce à la technologie et à l’innovation. Et si les communautés rurales ont besoin de main-d’œuvre, Moffatt suggère un programme dans lequel des jeunes seraient envoyés sur place pendant plusieurs mois pour occuper les postes vacants.
« Encourageons les jeunes à accepter ces emplois, investissons dans les compétences et la formation. Nous aurions pu profiter de cette opportunité, de cette chance, pour offrir aux jeunes leur premier emploi. Mais nous ne l’avons pas fait », a-t-il déclaré.
Le Canada n’a pas besoin de politiques zombies émanant d’un gouvernement de morts-vivants. Mais c’est l’horreur qui nous reste.
National Post
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