Nous sommes chanceux qu’une telle variété d’aliments soit cultivée ici même sur des terres arables à l’intérieur de nos frontières. Nous produisons suffisamment de nourriture pour nous-mêmes et exportons le surplus dans le monde entier. Par exemple, l’année dernière, le Canada s’est classé au quatrième rang mondial pour les exportations de blé.
Mais les chaînes d’approvisionnement mondiales peuvent être facilement perturbées. Ensemble, la Russie et l’Ukraine représentent 35 % de la production mondiale de blé. Les clients qui comptent sur cette récolte verront les rendements de leurs cultures fortement réduits cette année en raison de la guerre entre ces pays.
« Notre souveraineté alimentaire fait partie intégrante de l’abordabilité des aliments », déclare Jamieson. « Nous devons maintenir notre capacité à cultiver des aliments en abondance et faire un effort conscient pour augmenter notre capacité de transformation des aliments. Nous pouvons le faire non seulement en protégeant nos terres agricoles fertiles, mais aussi en soutenant les technologies qui nous rendent plus efficaces et soutiennent l’abordabilité des aliments.
Et même si les producteurs alimentaires canadiens soutiennent et adoptent des pratiques durables, nous devons nous assurer qu’elles procurent de réels avantages sans nuire à la production alimentaire.
« L’abordabilité des aliments est une conversation qui se déroule dans le monde entier », déclare Jamieson. « En tant que Canadiens, nous devons non seulement continuer d’en parler, mais aussi développer des habitudes de consommation qui le soutiennent, tout en promouvant des politiques qui encouragent la souveraineté alimentaire.
Pour en savoir plus sur vos aliments et le système alimentaire canadien, visitez
une initiative du Centre canadien pour l’intégrité des aliments. Il montre comment toutes les personnes impliquées dans le système alimentaire canadien travaillent pour s’assurer que des aliments de bonne qualité se retrouvent dans les assiettes des Canadiens et des familles du monde entier. C’est bien, le Canada encourage un dialogue entre les Canadiens et les producteurs alimentaires et ne préconise aucune solution en particulier.