Métaphore : ReFantazio est l’une des nouvelles IP les plus excitantes du genre JRPG. Atlus a connu un succès ces dernières années avec la sortie de plusieurs jeux, dont beaucoup ont été des succès surprises. Bien que leur principal point fort reste la série Persona, ils ont également sorti des titres notables comme Unicorn Overlord de Vanillaware. Ces jeux à eux seuls constituent des réalisations importantes, mais l’introduction d’une nouvelle licence comme Metaphor : ReFantazio montre à quel point Atlus a parcouru le chemin parcouru.
Métaphore : ReFantazio est un RPG médiéval fantastique d’Atlus, fortement inspiré de l’époque de la Renaissance. Le jeu est réalisé par Katsura Hashino, la même personne derrière Persona 5, et partage certaines similitudes avec la série Persona, bien qu’il raconte une nouvelle histoire avec des personnages totalement différents. Il est rare qu’Atlus publie de nouvelles adresses IP, et même lorsqu’elles l’ont fait dans le passé, rares sont celles qui ont gagné la popularité immédiate de Metaphor : ReFantazio. Des annonces récentes ont confirmé très tôt le succès du jeu, en faisant un titre prometteur, notamment pour les fans de Persona.
L’histoire de Metaphor : ReFantazio se déroule dans le royaume d’Euchornia. Le personnage principal, un orphelin, se lance dans une mission dans le royaume, liée au rétablissement du prince après avoir survécu à une tentative d’assassinat. Parallèlement, le roi est également assassiné, laissant le royaume vulnérable aux forces du mal qui tentent de prendre le contrôle. Le protagoniste, un personnage silencieux nommé par le joueur, est accompagné d’une fée nommée Gallica. Ensemble, ils se lancent dans un long voyage rempli de rebondissements, naviguant dans un récit serré qui touche à des questions politiques pertinentes pour le monde moderne.
Métaphore : ReFantazio introduit de nouveaux éléments de gameplay qui le différencient de la série Persona, tout en conservant son esprit fondamental. Au lieu des Personas traditionnelles, le jeu utilise des Archétypes, et bien que le gameplay reste au tour par tour, il offre également une expérience hybride qui peut ressembler à un RPG d’action avant le début de la bataille. Les joueurs sont libres de se déplacer pendant l’exploration et peuvent frapper les ennemis avant le début du combat, ce qui peut soit les éliminer, soit leur donner un avantage lorsque la bataille commence. De la même manière, les ennemis peuvent également lancer des attaques surprises, gagnant ainsi leur avantage lorsque le combat commence.
Le monde d’Euchronia est calqué sur des aspects exagérés de notre monde réel, et la dynamique raciale joue un rôle important. Le protagoniste appartient à la race Elda, un groupe considéré comme ayant le statut le plus bas au monde. Le jeu mélange des éléments modernes avec son décor fantastique grâce à une touche unique. La réalité du jeu est dure, mais le protagoniste porte un livre qui décrit un monde fantastique où le racisme entre les races a été éliminé, suggérant que ce monde représente notre véritable monde moderne. C’est un concept fascinant, et il est rare de voir un tel thème exploré dans d’autres RPG.
Le casting principal de Metaphor : ReFantazio n’a peut-être pas le charme juvénile des adolescents insouciants, comme on le voit dans la série Persona, mais il tient le coup. Les personnages grandissent rapidement, en partie grâce à l’excellente écriture. Le monde lui-même est plein de défis, ce qui le rend dynamique et vivant. La ville d’Euchornia sert de plaque tournante centrale, mais il y a bien plus à explorer. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un jeu entièrement ouvert, certaines sections de la carte du monde permettent d’explorer de nouveaux lieux ou villes. Ces zones contiennent souvent des quêtes secondaires agréables à réaliser, avec des résultats enrichissants qui améliorent l’expérience de jeu.
L’histoire de Metaphor : ReFantazio est relativement simple, mais il y a des moments clés où les choix des joueurs peuvent avoir un impact sur le résultat des scènes ou affecter le comportement de certains personnages tout au long du récit. Bien que le jeu n’ait qu’une seule fin, il existe également la possibilité de rencontrer une mauvaise fin si certaines conditions sont remplies. Bien que le jeu ne propose pas de statistiques sociales comme la série Persona, il introduit un système appelé Royal Virtues. Le jeu fonctionne également selon un système de calendrier avec des délais serrés, ce qui signifie que les joueurs risquent de manquer du contenu facultatif. Ce système ajoute à la valeur de rejouabilité, car il encourage les joueurs à rejouer le jeu plus d’une fois.
Le combat dans Metaphor : ReFantazio ressemble à une version améliorée du système de combat de Persona, offrant un rythme beaucoup plus rapide. C’est un changement bienvenu, car je n’ai plus la patience pour les combats lents au tour par tour. Le jeu permet à un groupe de quatre membres de participer à des batailles, chacun à tour de rôle pour attaquer les ennemis. Chaque ennemi a une faiblesse, qu’elle soit élémentaire ou d’un autre type, qu’il faut découvrir. Une fois que vous avez identifié la faiblesse d’un ennemi, le jeu enregistre ces informations pour de futures rencontres. Il est crucial de comprendre l’ordre du tour et de l’utiliser de manière stratégique. En fait, avec une planification minutieuse, il est possible de vaincre les ennemis sans leur permettre de jouer un seul tour. Les combats de boss présentent cependant un plus grand défi, nécessitant une stratégie réfléchie pour identifier et exploiter leurs faiblesses. Attaquer ne suffira pas pour gagner ces batailles.
La version PC de Metaphor : ReFantazio est excellente. Cela s’est bien déroulé sur le Steam Deck dès le début, ce qui était formidable à voir. J’ai joué la majeure partie du jeu sur Steam Deck, passant occasionnellement sur PC lorsque j’en avais l’occasion. Bien que les performances puissent être un peu incohérentes dans des zones comme les villes, les batailles se déroulent parfaitement sur l’ordinateur de poche de Valve. Le jeu s’adapte également bien sur PC, lui permettant de fonctionner efficacement sur un large éventail de configurations matérielles. Cependant, il y a quelques inconvénients : le jeu manque de prise en charge des écrans larges, d’une entrée directionnelle appropriée et de solutions efficaces d’anticrénelage ou de mise à l’échelle. Bien que les visuels soient impressionnants, l’amélioration de la qualité de l’image nécessite souvent de rendre le jeu à une résolution deux fois supérieure, ce qui peut mettre à rude épreuve le matériel.
Métaphore : Informations sur le jeu ReFantazio
- Prix: 69,99 $
- Éditeur: Séga
- Promoteur: Atlus
- Plate-forme: PC (Révisé)
- Clause de non-responsabilité: Un code de révision a été donné par l’éditeur