Le simulateur Dusty mook-tormentant Metal Gear Solid V: The Phantom Pain a enfin eu son jour de la paix tant attendu, alors que les joueurs ont réalisé le désarmement nucléaire complet la nuit dernière.
Pour la première fois depuis sa sortie en 2015, pas un seul joueur n’était en possession d’une arme nucléaire. Assez de gens ont choisi de les détruire pour qu’il n’en reste tout simplement plus. Le résultat est le déverrouillage d’une nouvelle cinématique de célébration, que vous pouvez voir ci-dessous grâce à un utilisateur YouTube connu sous le nom de Steff.
Ce n’est pas si substantiel, en termes de contenu. Mais j’aime le fait qu’il utilise des faits et des citations du monde réel pour se contextualiser. Ce qu’il représente est excellent et définit le message central de toute la série plus que tout ce qu’il a jamais fait.
Que tant de joueurs aient construit un tas de bombes nucléaires était prévisible. Qu’assez finirait par s’engager à les détruire l’était moins. Le studio savait sûrement qu’il y avait une chance que cela n’arrive jamais. Je parie qu’il y avait des arguments sur le temps que cela prendrait, si jamais cela arrivait. Je respecte leur engagement à le faire de toute façon.
C’était d’ailleurs sur la version PS3. Autant que je sache, cela ne s’est pas encore produit sur les autres plates-formes. La cinématique a été réveillée sur PC en février 2018, mais le compte officiel MGS5 deux que c’était une erreur. Et les joueurs PS3 ont depuis signalé que les armes nucléaires sont déjà de retour. Il n’en faut qu’un. Des humains, hein ?
Une partie de moi souhaite en quelque sorte qu’ils l’aient mis en place d’une manière ou d’une autre pour qu’une fois le désarmement réalisé, quiconque construit une bombe nucléaire soit automatiquement banni et sa copie du jeu explose à distance. Ou peut-être qu’une équipe d’hommes masqués vient chez eux et leur parle de la CIA pendant sept heures.
Franchement, je n’ai jamais aimé les éléments semi-multijoueurs qui s’immiscent dans les jeux solo, et je ne suis pas convaincu par les arguments en faveur d’une œuvre d’art conceptuelle. C’est un concept qui fonctionne beaucoup mieux thématiquement dans Death Stranding. Dans ce jeu, les joueurs peuvent construire des infrastructures utiles dans la nature, qui peuvent apparaître dans le jeu d’un autre joueur, leur évitant ainsi une ascension laborieuse ou une traversée de rivière risquée. Il s’agit de ce sentiment d’avoir aidé les gens et de rassembler la société. Cela correspond beaucoup mieux aux thèmes et à l’intrigue de Death Stranding qu’au militarisme anti-militaire extrêmement incohérent de Metal Gear Solid.
Pourtant. Huit minutes décousues, répétitives ou non, c’est une belle touche, et le genre d’attention portée aux détails et aux possibilités obscures, peu importe le peu de joueurs qui pourraient les voir, qui lui ont valu notre reconnaissance comme l’un des meilleurs jeux PC des années 2010.