Mesurer le monde par Daniel Kehlmann


Le jeune écrivain autrichien Daniel Kehlmann évoque un roman brillant et doucement comique de la vie de deux génies des Lumières.

Vers la fin du XVIIIe siècle, deux jeunes Allemands se mettent à mesurer le monde. L’un d’eux, l’aristocrate prussien Alexander von Humboldt, négocie la savane et la jungle, descend l’Orénoque, goûte les poisons, monte le hi

Le jeune écrivain autrichien Daniel Kehlmann évoque un roman brillant et doucement comique de la vie de deux génies des Lumières.

Vers la fin du XVIIIe siècle, deux jeunes Allemands se mettent à mesurer le monde. L’un d’eux, l’aristocrate prussien Alexander von Humboldt, négocie la savane et la jungle, descend l’Orénoque, goûte les poisons, gravit la plus haute montagne connue de l’homme, compte les poux et explore chaque trou dans le sol. L’autre, le mathématicien et astronome à peine socialisé Carl Friedrich Gauss, n’a même pas besoin de quitter sa maison de Göttingen pour prouver que l’espace est courbe. Il peut faire tourner les nombres premiers dans sa tête. Il ne peut pas imaginer une vie sans femmes, pourtant il saute du lit la nuit de ses noces pour noter une formule mathématique. Von Humboldt est connu dans l’histoire sous le nom de Second Columbus. Gauss est reconnu comme le plus grand cerveau mathématique depuis Newton. Terriblement célèbres et plus qu’excentriques dans leur vieillesse, les deux hommes se rencontrent à Berlin en 1828. Gauss est à peine descendu de sa voiture que les deux hommes sont plongés dans la tourmente politique qui a balayé l’Allemagne après la chute de Napoléon.

Déjà un énorme best-seller en Allemagne, Mesurer le monde marque les débuts d’un nouveau talent glorieux sur la scène internationale.



Source link