Mendicino «préoccupé» par la GRC a retenu les numéros de badge des agents qui ont autorisé la manifestation du Freedom Convoy

Contenu de l’article

OTTAWA — Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, se dit préoccupé par le fait que la GRC a choisi de ne pas divulguer les numéros d’insigne des agents qui ont évacué les manifestants du « Freedom Convoy » du pont Ambassador l’hiver dernier.

Contenu de l’article

La GRC a refusé une demande d’accès à l’information sur les noms et les numéros d’insigne des agents au motif que la divulgation de l’information pourrait mettre en danger la sécurité des agents.

Contenu de l’article

La Presse canadienne a obtenu une note d’information à l’intention de la commissaire Brenda Lucki à ce sujet, qui comprenait un rapport de renseignement montrant que les officiers supérieurs de la GRC craignaient que les officiers ne soient doxés par les partisans du convoi s’ils étaient identifiés.

« Je suis très préoccupé par ce rapport », a déclaré Mendicino lors d’une récente entrevue lors d’une visite en Saskatchewan.

« De toute évidence, les badges et les noms sont là dans un souci de transparence, et nous aurons plus à dire à ce sujet. »

Mendicino a ensuite souligné le projet de loi déposé le printemps dernier, qui, selon lui, assurerait une surveillance civile plus solide de la GRC.

Contenu de l’article

Les manifestants avaient bloqué le pont Ambassador reliant le Canada et les États-Unis entre Windsor, en Ontario. et Detroit, Michigan pendant six jours en février.

La police est intervenue pour les dégager et a déposé plus de 40 accusations le 13 février, la veille du jour où le gouvernement fédéral a invoqué la Loi sur les mesures d’urgence.

Dans la note à Lucki datée d’avril dernier, la GRC soulignait que la situation «présentait un cas exceptionnel» impliquant des menaces claires et crédibles.

La décision de refuser la demande d’informations sur l’agent ne reflétait pas un changement de politique en vertu de la loi sur l’accès, a-t-il déclaré.

La note indique également que la force a reconnu que la rétention de telles informations pourrait soulever des questions de transparence, les incitant à demander à Lucki son approbation finale sur la décision.

Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 18 octobre 2022.

Source link-45