jeudi, octobre 31, 2024

Mémoires de Glueckel de Hamelin Résumé et description du guide d’étude

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Cet ouvrage, publié en 1932, se déroule de 1646 à 1724. Le livre présente une autobiographie historique et non fictive de Gluckel de Hamelin en tant que mère juive et femme d’affaires prospère. Elle porte quatorze enfants et en élève douze de la petite enfance aux fiançailles et au mariage à l’âge adulte et endure même la mort de certains. Gluckel est une femme traditionnelle du XVIIe siècle fidèle et entièrement craignant Dieu qui établit la norme d’or du féminisme contemporain. Gluckel est un voyageur du monde et un entrepreneur mondial prospère. Elle aide son mari à démarrer et à gérer une entreprise d’or, de pierres précieuses et de prêt d’argent en Allemagne, en Pologne, aux Pays-Bas, au Danemark et en France. À sa mort, elle reprend l’entreprise tout en élevant ses enfants pour qu’ils deviennent des hommes d’affaires, des commerçants et des universitaires prospères. Le deuxième mari de Gluckel est le premier banquier de Lorraine, aussi riche et bien connecté qu’elle, mais apparemment dépourvu de son sens profond de la foi et de la paix.

Gluckel écrit les « Mémoires » en 1690 pour ses enfants « à la mort de votre bon père » pour distraire son âme des fardeaux et de l’amertume de sa perte. Malgré sa perspective moralisatrice, ce livre autobiographique n’est pas une œuvre moralisatrice. Gluckel est mère de douze enfants avec son mari Chayim. Elle en élève huit en tant que veuve après sa mort. Gluckel reprend ses affaires et développe une entreprise mondiale prospère au XVIIe siècle. Elle recommande à ses enfants de servir Dieu du fond du cœur, de réserver du temps pour étudier la Torah et d’être honnête avec les Juifs et les Gentils en termes d’argent et de biens. Elle propose trois « herbes magiques » à retenir, notamment la confiance en Dieu, l’espoir et la patience. Gluckel avoue être une pécheresse qui demande à Dieu de lui accorder la repentance. Elle résume les attentes de ses enfants dans l’histoire d’un oiseau dont le troisième oisillon promet de faire à ses enfants ce que l’oiseau fait pour lui quand il grandira en portant le troisième oisillon en sécurité sur le rivage.

Cet ouvrage autobiographique de 295 pages comprend sept livres, plus une introduction de Robert Rosen, des illustrations et des notes de fin avec des descriptions historiques et des commentaires. Chaque livre a des sous-sections numérotées pour indiquer les entrées de journal périodiques. Ce sont des souvenirs à ses enfants et à d’autres héritiers qui décrivent sa vie, son époque et ses expériences. Le livre est une fenêtre ouverte sur l’âme de cette très bonne femme alors qu’elle se souvient avoir vécu sa vie. Elle est profondément attristée par la mort de son mari et son écriture est une thérapie pour son âme contre les fardeaux et l’amertume de le perdre. Le format de l’œuvre est efficace dans la mesure où chaque section numérotée présente une pensée ou un groupe de sensibilités pour s’adapter à cette étape de sa vie. Les livres sont séparés par des moments dans sa vie avec, par exemple, le livre cinq consacré à « la maladie et la mort de votre père bien-aimé ».

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