Même le ministère américain de la Défense n’est pas à l’abri des violations de données puisque 20 000 personnes sont informées d’une fuite de courrier électronique dans le cloud Microsoft.

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Une violation de données peut être un aveu embarrassant pour une entreprise, mais lorsqu’il s’agit d’une fuite de données contrôlées par le gouvernement, notamment en ce qui concerne le type d’informations sensibles détenues par les agences de sécurité nationale et l’armée, les enjeux peuvent devenir bien plus importants. Il semble que le Département américain de la Défense ait dû faire un tel aveu, puisqu’il a informé environ 20 600 personnes que certains de leurs messages électroniques et les informations potentiellement personnelles qu’ils contenaient avaient été exposés sur Internet en général.

La violation s’est produite l’année dernière entre le 3 et le 20 février et a été attribuée à un serveur de messagerie cloud non sécurisé du gouvernement américain hébergé sur le cloud de Microsoft pour les clients gouvernementaux (via TechCrunch). On pensait que le serveur était accessible pendant cette période sans accès par mot de passe, ce qui signifie que toute personne disposant de l’adresse IP publique pouvait consulter les e-mails qu’il contenait en utilisant uniquement un navigateur Web.

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