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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Descartes, René. Méditations sur la philosophie première. Broadview Press, 2013. Traduit par Ian Johnston.
Au début de six longues méditations sur la nature de la connaissance, René Descartes introduit la question fondamentale de sa philosophie ; comment pouvons-nous savoir que nos connaissances sont exactes ? Afin de mener une science ou une philosophie, suggère-t-il, nous devons d’abord établir une base solide pour nos connaissances. Pour ce faire, il décide d’adopter une forme de scepticisme méthodologique ; il doutera de tout type de connaissance s’il peut trouver la moindre possibilité qu’elle soit fausse. Dans une critique dramatique de nos connaissances, il énonce trois raisons majeures de scepticisme. Premièrement, il ne peut pas être sûr que ses sens dépeignent le monde avec précision. Deuxièmement, il ne peut pas savoir qu’il ne rêve pas. Troisièmement, il ne peut pas savoir qu’il n’y a pas un démon maléfique qui le trompe en lui faisant croire des choses qui ne sont pas vraies. A ce titre, il décide de suspendre toute sa croyance en un monde extérieur et même en des objets mathématiques abstraits.
Se retirant du monde extérieur et s’interrogeant plutôt sur la nature de son moi, Descartes tombe sur un principe absolument certain : qu’il existe. Nous ne pourrions jamais douter de notre existence, affirme Descartes, puisqu’il doit y avoir quelque chose qui doute et qui pense. Puisqu’il faut exister, Descartes continue d’examiner ce que nous pouvons savoir de nous-mêmes. S’appuyant sur des expériences de pensée, il montre que tout acte de connaissance repose sur des jugements fondamentalement cognitifs ; voir n’est pas croire, puisque nous devons aussi interpréter notre vision. En tant que tel, il conclut que nous connaissons mieux notre pensée que le monde extérieur des chaises, des arbres et de l’air.
Descartes utilise ce principe fondamental pour se frayer un chemin jusqu’à une théorie de la connaissance qui peut justifier nos croyances. L’étape cruciale pour Descartes est de montrer que quelque chose existe en dehors de son esprit, en particulier Dieu, construisant ainsi un pont entre son esprit et le monde extérieur. Pour ce faire, Descartes développe deux preuves logiques qui établissent toutes deux l’existence de Dieu : l’une basée sur son idée de Dieu et l’autre basée sur la nature de Dieu lui-même. En cours de route, il développe plusieurs systèmes logiques et métaphysiques destinés à l’aider dans ces preuves. Ceux-ci incluent une preuve de l’exactitude de la raison, une hiérarchie de la réalité, un examen de la nature entre la vérité et la fausseté, et une théorie des idées et de l’imagination.
Ayant établi l’existence de Dieu, Descartes peut enfin revenir à l’existence des choses réelles. Puisque Dieu existe et est tout bienveillant, il ne permettrait pas à un démon maléfique d’exister, et nous pouvons donc avoir une certaine confiance en nos sens et nos croyances. Descartes examine les autres motifs de doute et trouve des moyens d’écarter chacun d’eux. En tant que tel, il a construit par la raison un système de connaissances absolues et peut contempler en toute sécurité des choses matérielles. Après son scepticisme, cependant, Descartes constate que le monde dans lequel il retourne est différent de ce qu’il supposait auparavant. Son cheminement du scepticisme à la connaissance a démontré la nature véritablement mentale du moi, et il montre qu’une image purement physique du monde ne peut pas s’adapter à cette conception du moi, ce qui signifie qu’il faut admettre qu’il existe aussi des substances mentales ou spirituelles. Après avoir réaffirmé la puissance de la raison et la certitude de nos connaissances, Descartes conclut en conseillant au lecteur les dangers de l’erreur et de toujours penser clairement et garder à l’esprit l’existence de Dieu.
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