Conor McGregor est absent au tribunal alors qu’un jury examine les accusations de viol portées par Nikita Hand, une coloriste, concernant un incident survenu en décembre 2018 à Dublin. McGregor conteste les allégations, affirmant que les relations étaient consensuelles. Le juge Owens a rappelé au jury l’importance de se baser uniquement sur les preuves présentées. Le procès se concentre sur les éléments vidéo et les relevés téléphoniques, ainsi que sur les impacts émotionnels subis par la plaignante.
Procès de Conor McGregor : Les Dernières Évolutions
Conor McGregor n’était pas présent au tribunal aujourd’hui, alors qu’un jury a été averti de ne pas se livrer à des spéculations concernant les preuves. Nikita Hand, âgée de 35 ans, a accusé le célèbre combattant d’arts martiaux mixtes, âgé de 36 ans, d’avoir commis un viol brutal lors d’une soirée de Noël. Cette ancienne coloriste de cheveux cherche à obtenir des dommages-intérêts civils contre McGregor pour un incident présumé survenu dans un penthouse d’hôtel à Dublin en décembre 2018.
McGregor, qui a témoigné la semaine dernière, a affirmé avoir eu des relations sexuelles consensuelles avec Mme Hand et conteste toutes les accusations portées contre lui, tout comme son co-accusé, James Lawrence. Le juge de la Haute Cour, Alex Owens, a poursuivi l’instruction au jury, mais McGregor n’était pas présent au tribunal aujourd’hui. Le jury devrait commencer ses délibérations jeudi après les dernières observations du juge.
Directives du Juge au Jury
Le juge Owens a rappelé au jury de ne pas mener leurs propres investigations en dehors des éléments de preuve, soulignant que cela pourrait les amener à tirer des conclusions erronées. Il a insisté sur le fait que tout verdict concernant la responsabilité devait reposer uniquement sur les preuves présentées, en précisant que le jury « ne devrait pas tirer un chiffre du ciel » ni utiliser des méthodes non scientifiques pour évaluer les dommages.
Au cours du procès, McGregor a évoqué des relations « consensuelles » avec Mme Hand, décrivant l’interaction comme « enthousiaste, athlétique et vigoureuse ». D’un autre côté, Mme Hand accuse McGregor de l’avoir « violée et battue brutalement » dans un penthouse d’hôtel à Dublin. Elle cherche des compensations financières pour les événements survenus le 9 décembre 2018, dans le penthouse de l’hôtel Beacon.
Le juge a alerté le jury sur l’importance des preuves vidéo et des relevés téléphoniques, les qualifiant de « témoins silencieux » dans cette affaire. Il a également indiqué que l’opinion n’est pas une preuve, mais une simple plaidoirie, et a encouragé le jury à évaluer les interactions filmées pour déterminer si elles révélaient une intoxication ou un flirt.
Les déclarations de McGregor aux autorités ne pourront pas être utilisées comme preuve, mais le juge a demandé au jury de considérer si ces déclarations étaient le fruit d’une imagination fantasque. Le procès continue, avec une attention particulière sur les implications émotionnelles et psychologiques que la victime pourrait avoir subies.