McGill devant le tribunal pour obtenir une injonction pour démanteler un campement pro-palestinien sur le campus

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MONTRÉAL — Les avocats de l’Université McGill de Montréal sont devant le tribunal ce matin pour demander une injonction afin de démanteler le campement pro-palestinien qui se trouve sur son campus du centre-ville depuis le mois dernier.

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Dans une requête judiciaire datée de vendredi, McGill affirme que le campement présente un « risque pour la sécurité, la sûreté et la santé publique » et a exacerbé les tensions sur le campus.

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McGill cite des « échanges verbaux féroces » entre manifestants et contre-manifestants au début du mois, des barils de possibles « déchets humains » sur le site, de possibles violations du code de prévention des incendies et le potentiel du camp comme « aimant » pour de nouveaux affrontements avec les contre-manifestants.

L’université demande à un juge d’ordonner aux manifestants de cesser de camper ou d’occuper son terrain et d’autoriser la police de Montréal à aider l’école à démanteler le campement.

Les manifestants exigent que l’université se désinvestisse des entreprises qu’elle considère comme complices de ce qu’elle décrit comme l’occupation de la Palestine par Israël, et qu’elle coupe les liens avec les institutions israéliennes.

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Scott Weinstein, de Independent Jewish Voices Canada, a déclaré aujourd’hui aux journalistes au palais de justice que des médecins et des infirmières ont visité le camp et rejettent l’affirmation de l’université selon laquelle il n’est pas sûr.

Weinstein dit que l’université est hypocrite en utilisant les problèmes d’assainissement comme raison pour expulser les manifestants, car il dit que McGill a refusé d’autoriser l’installation de toilettes portables dans le campement.

Les manifestants ont clôturé une zone contenant des dizaines de tentes dans le terrain inférieur de McGill le 27 avril, à la suite d’une vague de manifestations similaires sur les campus aux États-Unis.

Le président de McGill, Deep Saini, a publié vendredi une déclaration affirmant que l’université s’engageait à discuter de bonne foi des préoccupations des manifestants, même si une ordonnance du tribunal était accordée pour les expulser.

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