Matthew Lau : Un audit du programme fédéral de garderies révélerait des coûts élevés et de longues listes d’attente

Plusieurs organisations ont demandé une vérification des dépenses en matière de garde d’enfants à Ottawa. De nombreux rapports suggèrent que les résultats ne seraient pas bons

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Le mois dernier, l’Association of Day Care Operators of Ontario a envoyé une lettre au vérificateur général du Canada demandant une vérification du programme pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants (CWELCC). Il affirme que le gouvernement libéral n’a jusqu’à présent pas tenu sa promesse d’un service de garde d’enfants universel et que « de nombreux rapports semblent indiquer que les défis auxquels est confronté le CWELCC sont bien plus profonds que de simples douleurs de croissance ».

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La lettre, cosignée par le directeur exécutif du Conseil canadien des administrateurs Montessori, président de l’Alberta Association of Childcare Entrepreneurs et directeur exécutif de la Fédération des écoles indépendantes de l’Ontario, indique en outre que le programme fédéral « pourrait en fait avoir un tel impact ». L’impact négatif sur le secteur des services de garde agréés au Canada est que de nombreuses familles qui dépendent du programme risquent de perdre l’accès non seulement à leurs places à 10 $ par jour, mais à toutes les places agréées.

Il est certainement raisonnable de vérifier la prise en charge par le gouvernement des services de garde d’enfants. Depuis la mise en œuvre du CWELCC au moyen d’ententes entre Ottawa et les provinces, l’intrusion du gouvernement dans le secteur des services de garde à l’enfance s’est considérablement accrue. Le gouvernement indique aux prestataires de services de garde combien ils peuvent facturer de frais, quels types de frais ils peuvent facturer et a imposé toutes sortes de charges administratives. Le gouvernement libéral souhaite clairement réglementer le secteur des services de garde. Mais qui surveille le régulateur ?

Si le vérificateur général ou quelqu’un d’autre vérifiait le programme national de garderies des libéraux, voici ce qu’il trouverait. Dans le comté de Wellington, en Ontario, l’objectif provincial est d’ajouter 1 721 places en garderie entre 2022 et 2026, mais comme le disent les médias locaux signalé la semaine dernière, le comté « a confirmé que 7 800 enfants uniques étaient sur la liste d’attente pour être placés dans des programmes de garde d’enfants ». Cela représente aujourd’hui 7 800 enfants sur liste d’attente, alors que l’objectif était d’ajouter 1 721 places sur une période de quatre ans, dont deux ans sont déjà écoulés. Une nouvelle à part histoire en mai, a déclaré que «la ville et le comté de Peterborough sont toujours sur la bonne voie pour ajouter 485 nouvelles places en garderie d’ici 2026, selon un nouveau rapport du personnel de la ville». Mais la ville compte 3 600 enfants listes d’attente — plus de sept fois le nombre de places supplémentaires prévues.

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Plus d’informations sur l’Ontario au cours du mois dernier : A 21 mai gros titre in Now Toronto conseille aux parents de mettre dès maintenant leurs enfants à naître sur des listes d’attente, car « de nombreux parents torontois sont très frustrés par les longues listes d’attente pour les programmes de garderie ». Ce n’est pas non plus une nouvelle encourageante. Encore un autre rapport de May indique que le comté de Simcoe, en Ontario, fait face à un « besoin critique » de places en garderie plus abordables, mais un conseiller local affirme que « nous n’atteindrons pas » l’objectif provincial en matière de création de places.

En matière d’accessibilité aux services de garde d’enfants, l’Ontario est clairement dans le pétrin. Et les autres provinces ? Encore une fois, en regardant simplement les preuves du mois dernier, CBC News signalé, basé sur une demande d’accès à l’information, que 68 pour cent des 2 621 répondants à l’enquête sur les services de garde d’enfants du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador « ont tenté de trouver un service de garde d’enfants et, au moment de répondre à l’enquête, n’avaient pas obtenu de place. Plus de 800 de ces répondants figurent sur plus de cinq listes d’attente, tandis que 181 répondants figurent sur au moins 21 listes. Il s’agit d’une proportion extrêmement élevée de personnes qui n’ont pas accès à des services de garde, dont beaucoup semblent désespérées d’en obtenir.

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Au Manitoba, un récent Global News gros titre On peut y lire : « « Effrayant » : les parents ébranlés par le fait que les services de garde d’enfants au Manitoba restent inaccessibles. » L’article cite une mère et une éducatrice de la petite enfance qui ne trouve pas de services de garde pour ses propres enfants et affirme que les listes d’attente dans son centre ont doublé lorsque le gouvernement du Manitoba a annoncé qu’il lancerait le programme à 10 $ par jour. Encore, depuis Global News le mois dernier : « Une mère de Colombie-Britannique affirme que le manque de services de garde d’enfants pourrait la laisser sans abri. » Un article distinct de Global News en mai citations le directeur d’une garderie en Saskatchewan avec une liste d’attente de 2 100 enfants : « Nous avons certes des services de garde de qualité en Saskatchewan, mais l’accessibilité à ces services est presque impossible. » Et un autre rapport : « Un appel est lancé en Nouvelle-Écosse pour étendre le soutien fédéral aux garderies privées dans un contexte de « crise des services de garde d’enfants ».

Vous remarquez un modèle ? Voici un résumé en une ligne du rapport de vérification : les libéraux ont dépensé des dizaines de milliards de dollars des contribuables pour les services de garde d’enfants et les ont rendus moins accessibles que jamais.

Poste financier

Matthew Lau est un écrivain torontois.

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