mercredi, décembre 18, 2024

Matthew Lau : Raisons de remettre en question les études sur la garde d’enfants qui chantent la chanson d’Ottawa

Des études récentes financées au moins en partie par le gouvernement fédéral révèlent que les problèmes liés au contrôle gouvernemental des garderies nécessitent… davantage de contrôle gouvernemental

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Au cours des dernières semaines, les organismes de garde d’enfants qui militent en faveur d’un plus grand contrôle fédéral sur le secteur ont publié trois rapports distincts.

L’un était publié par l’Unité de recherche et de ressources en garde d’enfants, qui a reçu un montant combiné de 346 432 $ paiements de transfert de deux ministères fédéraux au cours du dernier exercice financier, et dont le dernier rapport en particulier a été financé par Emploi et Développement social Canada — un fait qui ressort clairement absent depuis articles de presse à ce sujet.

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Le deuxième était publié par le Centre Atkinson de l’Université de Toronto, dont l’un des co-auteurs a précédemment reçu 150 235 $ du gouvernement Trudeau pour un projet de garderie. Et le troisième, publié par le Projet Prospérité, a été écrit par un membre du comité national du gouvernement Trudeau conseil de protection de l’enfanceQuelqu’un a-t-il remarqué une tendance parmi ces organisations et ces auteurs qui prônent un contrôle fédéral accru sur la garde d’enfants ?

Les problèmes du programme national de garderies du gouvernement Trudeau sont si graves que même les partisans du contrôle gouvernemental ne peuvent les nier. Par exemple, le rapport de l’Unité de recherche et de ressources en garde d’enfants indique que les subventions gouvernementales « ont intensifié la demande » et que, à mesure que les listes d’attente ont explosé, « l’inadéquation visible entre l’offre et la demande de services de garde d’enfants est devenue un sujet de préoccupation majeur dans les médias ».

Mais la raison d’être de l’Unité de recherche et de ressources en garde d’enfants est de travailler à la mise en place d’un système de garde d’enfants universel financé par l’État. Sa confiance dans un système contrôlé par l’État ne peut donc pas être facilement ébranlée par des faits aussi gênants que les pénuries généralisées et le déséquilibre du marché résultant du contrôle gouvernemental. Conformément à l’orientation idéologique du gouvernement Trudeau, son plaidoyer ne tient pas compte du choix des parents et son rapport dénigre les fournisseurs de services de garde d’enfants privés à but lucratif tout en faisant pression pour que les garderies soient contrôlées par l’État à l’échelle nationale.

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De même, le rapport du Centre Atkinson reconnaît que les subventions gouvernementales pour les frais de garde « entraînent une demande qui ne peut être raisonnablement satisfaite, ce qui entraîne des compromis sur le plan de la qualité ». Il met également en évidence les « pénuries de main-d’œuvre » et note que les listes d’attente pour les services de garde d’enfants ont augmenté alors que des places restent inutilisées en raison du manque de personnel. Les pénuries de personnel sont particulièrement répandues dans les régions éloignées et du Nord, dans les programmes francophones hors Québec et dans les centres autochtones. Dans certaines communautés, la pénurie d’éducateurs est si grave que les programmes fonctionnent sans personnel qualifié.

Les enfants handicapés en particulier sont « gravement touchés » par la pénurie de services de garde d’enfants.

Mais même après avoir mis en évidence ces pénuries et ces baisses de qualité ainsi que le déséquilibre du marché créé par le programme fédéral, les auteurs du Centre Atkinson préconisent une augmentation des dépenses publiques, un renforcement du contrôle gouvernemental et une réduction supplémentaire du rôle du secteur privé. De toute évidence, les problèmes créés par le contrôle gouvernemental doivent être résolus par un renforcement du contrôle gouvernemental – une stratégie qui a peu de chances de réussir étant donné le bilan désastreux du contrôle gouvernemental en premier lieu.

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Tout comme les deux autres rapports, le rapport du Projet Prospérité reconnaît qu’il existe « une pénurie d’éducateurs de la petite enfance qualifiés et une pénurie de structures et de places de garde d’enfants. De nombreuses familles, en particulier celles qui ont des enfants en bas âge, sont sur des listes d’attente ». Comme dans les deux autres rapports, l’auteur considère cela comme une preuve que le gouvernement fédéral doit étendre son contrôle sur la garde d’enfants.

La logique supposée est que les pénuries sont la preuve de la popularité du programme national. C’est absurde. Si le gouvernement taxe X pour subventionner Y, l’augmentation de la demande pour Y ne prouve pas que les subventions sont bénéfiques, pas plus que les pénuries qui en résultent ne prouvent que le gouvernement devrait subventionner davantage Y. Elles prouvent que le gouvernement a jeté le désordre dans le secteur de la garde d’enfants.

En plaidant pour un contrôle accru du gouvernement fédéral, le rapport du Prosperity Project affirme également que les dépenses fédérales dans les centres contrôlés par le gouvernement sont préférables au financement direct des parents et à leur laisser le choix de la façon de s’occuper de leurs enfants. Le problème avec cette affirmation est que si les parents préféraient vraiment les garderies contrôlées par le gouvernement à d’autres options, ils utiliseraient les fonds pour faire garder leurs enfants par le gouvernement. Le fait est que de nombreux parents n’apprécient pas l’option contrôlée par le gouvernement.

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En plus de s’attaquer au libre choix des parents, le rapport du Projet Prospérité, toujours dans la lignée du programme du gouvernement Trudeau, salue la « gestion publique » des services de garde privés, un commentaire qui a suscité de vives critiques de la part de ces mêmes fournisseurs privés. « Ce rapport, a écrit Krystal Churcher, présidente de l’Association of Alberta Childcare Entrepreneurs, fait preuve d’un parti pris et d’une hostilité manifestes envers les exploitants de services de garde privés, tout en sapant les précieuses contributions des femmes entrepreneures » dans le secteur de la garde d’enfants et en dévalorisant injustement les services de garde en milieu familial.

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Le piétinement du choix parental, les préjugés contre la garde en milieu familial et l’hostilité envers les prestataires privés sont des thèmes communs aux revendications de ces organisations et au programme de garde d’enfants du gouvernement Trudeau. Il n’est pas étonnant que ces deux organisations et le gouvernement soient si étroitement liés.

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