Le gouvernement fédéral semble penser que la voie vers la croissance de la productivité est pavée de subventions, de subventions et de bureaucrates entrepreneurs
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Un nouvel Institut CD Howe rapport L’étude met en lumière le déclin alarmant de l’investissement des entreprises au Canada depuis que Justin Trudeau est devenu premier ministre. « Il est si faible depuis 2015 que le capital par travailleur est en baisse », écrivent les auteurs William Robson et Mawakina Bafale. Plus précisément, du quatrième trimestre de 2015 au deuxième trimestre de 2024, le capital par travailleur disponible a chuté dans toutes les catégories : construction de génie civil en baisse de 4 %, produits de propriété intellectuelle en baisse de 9 %, bâtiments non résidentiels en baisse de 13 % et machines et équipements en baisse de 21 %.
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La tendance des investissements des entreprises a été à la hausse de 1990 à 2014, malgré les récessions et la crise de 2008-2009. Mais depuis 2015, elle est en baisse constante. Par rapport à la moyenne des économies développées, les travailleurs canadiens reçoivent aujourd’hui environ un tiers de moins de nouveaux capitaux; par rapport aux travailleurs américains, les Canadiens en reçoivent à peine la moitié. Ces statistiques sont alarmantes, car les investissements des entreprises sont ce qui alimente les améliorations de la productivité dont dépend le niveau de vie. Compte tenu de ces chiffres, il n’est guère surprenant que le PIB réel par habitant au Canada soit essentiellement stable par rapport à l’arrivée de Trudeau au pouvoir, alors qu’il a connu une croissance robuste de 16 % aux États-Unis.
À l’instar de l’étude de CD Howe, un Conseil canadien des affaires rapport Robert Asselin, conseiller de Bill Morneau lorsque ce dernier était ministre des Finances de Trudeau, souligne la contre-performance économique du Canada. « Le Canada connaît une productivité stagnante », écrit-il, et « des indicateurs clés comme le PIB par habitant, les investissements des entreprises et les dépenses en recherche et développement indiquent tous une faiblesse économique persistante. » Asselin conclut que « les Canadiens ne seront pas en mesure de maintenir leur niveau de vie — y compris de bénéficier de programmes sociaux si précieux — si le pays ne change pas de cap. »
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Hélas, le gouvernement Trudeau ne montre aucun signe de changement de cap. Le jour même de la publication du rapport C.D. Howe (12 septembre), le gouvernement fédéral a fait deux annonces liées à l’entrepreneuriat et aux petites entreprises. Un Le ministre de la Petite Entreprise, Rechie Valdez, a déclaré au sujet des prêts des contribuables aux entrepreneurs : « Le gouvernement fédéral croit que chaque Canadien qui rêve d’ouvrir une petite entreprise devrait pouvoir le faire », commence l’annonce. Le gouvernement « accroît donc l’accès au financement » (c’est-à-dire l’accès aux fonds des contribuables) pour les entrepreneurs en herbe, en s’engageant à verser 60 millions de dollars sur cinq ans.
Il y a deux problèmes ici. Tout d’abord, tout Canadien qui rêve d’ouvrir une petite entreprise ne devrait pas pouvoir le faire, pas plus que tout Canadien qui rêve de jouer dans la LNH ne devrait pouvoir le faire. Pour atteindre la LNH, il faut posséder des aptitudes athlétiques importantes et investir du temps. De même, ouvrir et gérer avec succès une entreprise exige des capacités opérationnelles et des investissements en capital (que les entrepreneurs en herbe qui ont les capacités mais manquent de financement peuvent emprunter ou réunir). Les gens ne devraient pas recevoir de subventions des contribuables parce qu’ils rêvent de posséder une entreprise, pas plus qu’ils ne devraient recevoir de subventions des contribuables pour réaliser leur rêve de jouer dans la LNH. Le fait que les gens aient des rêves n’est pas une raison pour que le gouvernement fédéral leur donne l’argent des autres.
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Deuxièmement, même si le gouvernement Trudeau affirme que son programme aidera les entrepreneurs, l’accès aux subventions des contribuables n’est pas réellement une activité entrepreneuriale. L’engagement fédéral de 60 millions de dollars n’est pas un programme visant à accroître l’entrepreneuriat, mais plutôt un programme visant à transformer les entrepreneurs en bénéficiaires de l’aide sociale.
L’autre fédéral annonce Le 12 septembre, le thème était « soutenir les possibilités d’entrepreneuriat en milieu rural dans le Canada atlantique ». Une véritable annonce gouvernementale sur le soutien aux possibilités d’entrepreneuriat consisterait à supprimer certains règlements qui entravent l’entrepreneuriat ou certaines taxes qui le découragent, mais bien sûr, l’annonce du gouvernement Trudeau portait encore une fois sur les cadeaux aux contribuables. Plus précisément, le gouvernement a annoncé 12,6 millions de dollars en cadeaux pour soutenir 41 « sociétés de développement d’entreprises communautaires » qui, à leur tour, fourniront un soutien financier et des services aux entreprises rurales du Canada atlantique. En d’autres termes, le gouvernement va embaucher des bureaucrates de l’entrepreneuriat.
Le fait que le gouvernement Trudeau confonde l’activité commerciale avec l’accès aux aides des contribuables et établisse la politique fédérale en conséquence est l’une des raisons pour lesquelles l’activité commerciale réelle, mesurée par le montant des investissements des entreprises, a autant diminué au Canada. Entre-temps, les dépenses fédérales ont grimpé en flèche. Les dépenses des programmes fédéraux pour cet exercice financier sont budgétisé Les dépenses de programmes fédérales ont représenté 16,1 % du PIB, 1,8 % du PIB étant consacré au financement de la dette fédérale. Au cours de l’exercice 2014-2015, les dépenses de programmes fédérales ont représenté 12,8 % du PIB et les dépenses liées à la dette, 1,2 %.
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Une baisse des investissements des entreprises, une stagnation du niveau de vie, une augmentation des coûts de l’État et une crise économique de la productivité : voilà les tristes résultats d’un gouvernement fédéral dont l’idée de l’activité entrepreneuriale consiste à accéder aux aides des contribuables.
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