Matthew Lau : L’assurance-maladie est dysfonctionnelle. Quelqu’un est-il surpris par cela?

Le système de santé socialisé du Canada s’effondre

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Le système de soins de santé socialisé du Canada s’effondre. Là-dessus, il y a désormais consensus : dans le profession médicaleparmi les gouvernements provinciaux et territoriaux premiers ministresdans les pages du Poste nationale et autre journaux, parmi les deux libertaires et le NPD, et à peu près partout ailleurs. «Lorsqu’un système de santé universel n’est pas en mesure de répondre aux besoins de santé de base des Canadiens», a récemment déclaré le président de l’Association médicale canadienne, «nous devons accepter qu’il a échoué.» Tout le monde le fait maintenant. Et voici un deuxième point de consensus : les problèmes du système de santé, bien qu’aggravés par le coronavirus, l’ont longtemps précédé.

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Lorsqu’ils sont confrontés à l’état chaotique des soins de santé au Canada, la réaction standard de l’économiste doit être : bien sûr, c’est en train de s’effondrer ! Avez-vous déjà vu un système socialiste qui ne l’était pas ? Le poète allemand du XIXe siècle Heinrich Heine a un jour observé que « la stupidité est un don des dieux, car elle oblige les autres à prendre soin de vous ». Il existe une règle parallèle en économie. C’est que les institutions socialistes sont dotées d’un avantage singulier : elles obligent les secteurs capitalistes de l’économie à s’occuper d’elles, à travers des subventions exorbitantes sans fin. Mais même alors, le système socialisé sera moins performant et à long terme, ce que Medicare a peut-être maintenant atteint, l’arrangement ne peut pas être maintenu. Les subventions peuvent masquer certains défauts mais ne peuvent pas résoudre les problèmes fondamentaux de la planification centrale. Ainsi l’inévitable effondrement.

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Au Canada, en tant qu’ancien président de l’Association médicale de l’Ontario, Shawn Whatley écrit, « l’État détermine, ou exerce une influence majeure sur, tous les détails les plus importants sur le fonctionnement des cliniques médicales ainsi que sur le lieu, le moment et les types de soins, de tests et de services médicaux et hospitaliers auxquels les patients peuvent accéder. L’État dicte qui peut entrer dans une clinique; que les médecins doivent voir; qui doit être référé; quels types de soins doivent être offerts; quelles notes doivent être prises; quelles notes doivent jamais être pris; données à déclarer ; et comment rapporter les données. Et sa liste continue. « La médecine socialisée oblige les médecins à être socialisés en ce qui concerne les factures, les honoraires, les services, les rapports et bien plus encore. »

Comment le gouvernement obtient-il l’information nécessaire pour décider de toutes ces choses? La réponse, comme dans tout autre exercice de planification centrale, est que ce n’est pas le cas. Les planificateurs du gouvernement volent à l’aveuglette. Pour planifier raisonnablement avec des ressources limitées, les informations sur les avantages et les coûts doivent être transmises par le biais des prix du marché déterminés par l’offre et la demande. Les prix du marché incitent à un comportement rationnel, encouragent l’offre et rationnent la demande. Dans un système de marché libre, les profits et les pertes assurent alors des améliorations constantes de la qualité et de l’innovation et font que les soins de santé et tout le reste sont fournis par ceux qui sont les mieux placés pour le faire.

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Au Canada, les soins de santé fonctionnent en grande partie sans les prix du marché, la concurrence privée, les coûts pour ceux qui les supportent ou les profits et les pertes pour les producteurs. Il est donc voué à être un gâchis dysfonctionnel. Par exemple, cinq millions de Canadiens n’ont pas de médecin de famille et temps d’attente car les soins médicaux ne cessent d’augmenter ; pendant ce temps, il y a des médecins sans rendez-vous, assis au chômage ou effectuant d’autres tâches de moindre valeur. Pourquoi les médecins au chômage ne peuvent-ils pas se réunir avec les patients mal desservis pour fournir des soins médicaux indispensables ? Parce que le gouvernement, qui contrôle strictement la pratique médicale, ne veut pas payer plus de médecins. Déjà, de nombreux gouvernements provinciaux refusent de payer correctement les médecins existants, en partie sans doute parce que, contrairement aux enseignants, les médecins ne peuvent pas faire la grève.

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Essayer d’améliorer les soins de santé en augmentant les dépenses publiques est aujourd’hui encore moins efficace qu’autrefois : la population vieillit et l’économie privée qui doit subventionner la médecine socialisée est surtaxée et alourdie par une réglementation excessive. Pire encore, comme l’a montré une récente affaire judiciaire en Colombie-Britannique, non seulement le gouvernement refuse de fournir correctement les soins de santé, mais il interdit les patients d’effectuer des paiements privés aux médecins pour les soins dont ils ont besoin – c’est-à-dire, à moins que le médecin et le patient ne voyagent à l’étranger presque partout ailleurs dans le monde où les règles médicales sont moins stupides.

Nous revenons au poète allemand Heinrich Heine, dont l’observation sur la stupidité a apparemment été inspirée par son mariage malheureux, qui a duré de 1841 à sa mort en 1856. De la même manière, le mariage malheureux des Canadiens avec leur système de santé socialisé mortel durera jusqu’à ce que soit ils meurent (de préférence pas sur une liste d’attente médicale) ou c’est le cas.

Matthew Lau est un écrivain torontois.

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