La politique climatique libérale réduira la production économique alors que ses avantages sont mis en doute, même si CBC et d’autres médias aiment prétendre le contraire.
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Ils sont encore tombés dans le piège. Autrement dit, CBC et La Presse canadienne sont tombées dans le piège de l’alarmisme climatique financé par le gouvernement. De même que signalé la semaine dernière, la propre analyse du gouvernement fédéral, que les libéraux étaient très réticents à publier, estime que l’impact négatif de la taxe sur le carbone sur le PIB de 2030 sera de 25 milliards de dollars. Mais la Presse Canadienne feutre Il est pertinent d’inclure dans son article : « Un rapport de 2022 de l’Institut canadien du climat a révélé qu’en 2025, le PIB devrait être inférieur de 25 milliards de dollars en raison du changement climatique. » De même, Radio-Canada noté« L’Institut canadien du climat estime que d’ici 2030, le changement climatique et les événements météorologiques extrêmes pourraient coûter 35 milliards de dollars à l’économie canadienne. »
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Mais ce que l’Institut canadien du climat estime que le changement climatique coûtera à l’économie canadienne doit être ignoré, pour trois raisons. Premièrement, cela n’a aucun rapport avec l’histoire. Le coût du changement climatique, qu’il soit estimé par l’Institut canadien du climat ou par qui que ce soit d’autre, n’a rien à voir avec la taxe sur le carbone. Le Canada est responsable de moins de 1,5 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre, de sorte que l’effet de notre taxe sur le carbone sur le climat mondial, s’il n’est pas exactement nul, est infinitésimal.
Deuxièmement, les allégations selon lesquelles le changement climatique entraînerait une baisse du PIB de 25 milliards de dollars d’ici 2025 et de 35 milliards de dollars d’ici 2030 sont douteuses. Ils sont basés sur un cas d’émissions élevées dans un Institut canadien du climat rapport cela correspond au RCP (« Representative Concentration Pathway ») 8.5, un scénario peu plausible. Lors de sa première publication en 2011, les auteurs du RCP 8.5 dit c’était la voie avec les émissions « les plus élevées ». Quelques experts suggéré il était si irréaliste qu’il était obsolète même au moment de sa publication. En 2020, un article dans Nature plus tard cité Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de l’ONU a décrit le RCP 8.5 comme un scénario « dystopique » qui est « de plus en plus invraisemblable d’année en année ». Et comme Ross McKitrick l’a souligné sur cette page, le RCP 8.5 est un scénario catastrophe aberrant qui utilise des hypothèses qui, en plus de n’avoir aucun sens, se contredisent les unes les autres.
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En fait, contrairement à la destruction immédiate du climat prévue par l’Institut canadien du climat, il existe de bonnes preuves que les effets à court terme du changement climatique pourraient être bénéfiques, en particulier dans les pays relativement froids comme le Canada, où des températures plus chaudes devraient être bénéfiques pour des industries comme l’agriculture. et le tourisme. En fait, un Moody’s analyse en 2019, il a été suggéré que le réchauffement bénéficierait au PIB du Canada dans les décennies à venir, avec des bénéfices plus importants au cours des 30 prochaines années grâce à des scénarios de réchauffement plus marqué.
La troisième raison pour ne pas créditer automatiquement ce que dit l’Institut canadien du climat au sujet des coûts du changement climatique est que, comme les lecteurs l’auront déjà déduit, ce n’est pas tout à fait la source objective d’analyse experte que son nom, ou celle de CBC ou de la Presse Canadienne. histoire, pourrait suggérer. Créée en 2020 via une convention de financement de cinq ans avec le gouvernement fédéral, l’organisme déclaré Les priorités sont « d’encourager une croissance économique propre et une compétitivité à faible émission de carbone… de réduire les émissions et d’accélérer la transition énergétique nette zéro du Canada… (et) de rendre notre économie et nos infrastructures plus résilientes au réchauffement climatique ».
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De juillet 2021 à mars 2023 (dernier mois pour lequel des données sont disponibles), 82 pour cent des CCI revenu était un financement du gouvernement. En avril 2023, le gouvernement fédéral a signalé un Accord de 30 millions de dollars avec l’institut pour « l’initiative d’engagement d’experts sur la croissance propre et le changement climatique ». En d’autres termes, l’Institut canadien du climat a été organisé et continue d’être financé par le gouvernement libéral pour « s’engager » sur le changement climatique et soutenir les ambitions des libéraux en matière de changement climatique, y compris la transition vers zéro émission nette. Les prédictions extrêmement irréalistes de destruction du climat qui cachent des politiques climatiques fédérales draconiennes constituent son stock.
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Cela ne veut pas dire que les gens de l’Institut canadien du climat sont mauvais ou stupides. Il n’y a rien de mal non plus à retirer 30 millions de dollars au gouvernement fédéral. Si les libéraux m’offraient 30 millions de dollars, je serais moi aussi tenté d’affirmer que le réchauffement climatique va bientôt anéantir l’humanité sans une taxe sur le carbone, une interdiction nationale des véhicules conventionnels, des milliards de dollars de dépenses gouvernementales et d’autres initiatives de planification centrale. Trente millions de dollars, c’est 30 millions de dollars, même avec les taux d’inflation actuels. Mais ne faisons pas semblant et ne nous laissons pas tromper en pensant, comme l’ont fait la SRC et la Presse canadienne, que les analyses de l’Institut canadien du climat doivent être acceptées au pied de la lettre.
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Matthew Lau est un écrivain torontois.
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