L’enquête d’Ottawa sur la façon de stimuler la croissance économique veut que vous cochiez ses problèmes particuliers. Mieux vaut répondre « aucune des réponses ci-dessus »
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Le gouvernement fédéral demande aux Canadiens de partager leurs idées pour le budget 2024 en ligne. questionnaire qui ferme dans un mois. Si quelqu’un a besoin de bons conseils en matière de budgétisation, c’est bien le gouvernement fédéral ! S’ils en ont reçu ces dernières années, ils l’ont rejeté. Cependant, toujours optimiste, moi, citoyen dévoué et surmené, je suis heureux de vous guider.
La première question demande quelles sont les politiques qui créeraient le mieux des emplois et stimuleraient la croissance de l’économie. Parmi les options à choix multiples figurent l’aide sociale aux entreprises, les dépenses en énergie verte, les programmes de formation professionnelle, les investissements dans les transports en commun et d’autres politiques conformes au programme interventionniste des libéraux. J’ai sélectionné la dernière option, « Autre (veuillez préciser) » et j’ai écrit : « Réduire les dépenses publiques ». L’augmentation de la croissance économique et la création d’emplois productifs reposent sur une utilisation judicieuse des ressources économiques, et la célèbre maxime de Milton Friedman, « Personne ne dépense l’argent de quelqu’un d’autre avec autant de soin que le sien », résume de manière concise le problème de presque toutes les dépenses publiques : gaspilleur. Cela utilise les ressources économiques à des fins improductives.
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Pour savoir précisément où réduire les dépenses, le meilleur point de départ est de s’adresser aux ministères gouvernementaux chargés du bien-être des entreprises, de la politique industrielle et d’autres initiatives de planification centrale qui entravent le fonctionnement de l’économie de marché. Les sept – oui, sept – régionaux du Canada agences de développement économique, qui sont essentiellement des usines de protection sociale des entreprises qui coûtent des milliards par an, devraient être fermées. Il en va de même pour la majeure partie d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada, une autre source majeure de bien-être des entreprises et de planification centrale. Et avec lui : le Bureau de la concurrence. L’élimination du Bureau de la concurrence rapporte un double dividende : premièrement, moins de dépenses pour les bureaucrates et, deuxièmement, soulageant l’industrie du fardeau des bureaucrates qui tentent de dicter leurs investissements privés.
Le gouvernement du Canada site web énumère 207 ministères, organismes et sociétés d’État. Bon nombre d’entre eux peuvent être entièrement éliminés et entraîner d’importants avantages fiscaux et économiques, par exemple : Agriculture et Agroalimentaire Canada (et avec lui la Commission canadienne du lait, la Commission canadienne des grains, le Conseil des produits agricoles du Canada et Financement agricole Canada), le Conseil des arts du Canada. Arts, le Centre national des Arts, le Programme du travail d’Emploi et Développement social Canada (et avec lui les réglementations du travail qu’il impose), Téléfilm Canada, Femmes et Égalité des genres Canada et le Secrétariat à la jeunesse. CBC, Postes Canada et VIA Rail devraient être privatisées. Programmes nationaux de garde d’enfants et soins dentaires devrait être annulée, et si le gouvernement doit fournir une assurance maladie, il ne devrait pas couvrir les dépenses non catastrophiques. Les libéraux aiment se vanter d’avoir dépensé depuis 2015 plus de 120 milliards de dollars « pour développer l’économie propre du Canada. » Mais parce que par leur propre aveu une taxe, et non des dépenses, est le meilleur moyen de réduire les émissions, et ces dépenses devraient revenir à zéro.
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Passons maintenant à la deuxième question : comment le gouvernement peut-il soutenir au mieux la future économie du Canada ? La sélection à choix multiples propose à nouveau un menu de dépenses et d’interventions gouvernementales. Je coche à nouveau «Autre» et j’écris «Encore une fois: réduisez les dépenses publiques!» Ayant fourni une liste détaillée de ce qu’il faut supprimer dans ma réponse à la première question, je n’ai pas besoin de la répéter. La deuxième question diffère cependant de la première en énumérant des secteurs spécifiques bénéficiant d’un soutien gouvernemental, notamment les technologies propres et les énergies renouvelables, comme l’énergie solaire. Mais soutenir des industries spécifiques est exactement ce que le gouvernement devrait faire pas faire. Non seulement cela entraîne une mauvaise répartition du capital entre les industries existantes, mais cela peut également empêcher le développement de nouvelles et meilleures industries en protégeant celles existantes et en privant les nouvelles de capitaux.
La troisième question demande comment le gouvernement peut garantir qu’aucun Canadien ne soit laissé pour compte, avec des options à choix multiples, notamment soutenir les pauvres et œuvrer pour mettre fin au racisme systémique, lutter contre les inégalités entre les sexes et lutter contre la discrimination. Concernant le soutien aux pauvres, ceux qui rédigent le budget devraient lire un texte instructif article par le prix Nobel d’économie de 1982 George Stigler, publié en 1970 dans le Journal of Law & Economics. Intitulée « Loi du directeur sur la redistribution des revenus publics », elle établit la règle générale selon laquelle « les dépenses publiques sont faites pour le bénéfice principal des classes moyennes et financées par des impôts qui sont supportés en grande partie par les pauvres et les riches ». Si les dépenses publiques constituent généralement un fardeau pour les pauvres, le corollaire est que la réduction des dépenses publiques est susceptible de les aider. En matière de réduction du racisme et de la discrimination, les travaux du prix Nobel Gary Becker en 1992 ont démontré que le libre marché a un effet positif important. Pour soutenir les marginalisés et réduire la discrimination injuste, le gouvernement devrait donc réduire ses dépenses et sa réglementation.
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La quatrième question concerne mes principales priorités pour le budget 2024. Au cas où le message ne serait pas encore passé, je répète : « Réduisez les dépenses gouvernementales ! Tous ceux ayant la même priorité sont encouragés à remplir le questionnaire du gouvernement à www.parlonsbudget24.ca.
Matthew Lau est un écrivain torontois.
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