dimanche, janvier 12, 2025

Mary Trump met en lumière la critique du juge Merchan envers Trump lors de sa condamnation.

Mary Trump a commenté les déclarations du juge Juan Merchan lors de la condamnation de son oncle, Donald Trump, pour falsification de documents commerciaux. Elle a souligné les implications de cette affaire historique, qui marque Trump comme le premier ancien président à être condamné. Malgré sa libération inconditionnelle, des délits apparaîtront sur son casier judiciaire. Les réactions de l’accusation et de la défense reflètent des positions opposées, tandis que Trump annonce son intention de faire appel.

Mary Trump, la nièce éloignée de l’ancien président Donald Trump, a récemment mis en lumière les remarques du juge Juan Merchan lors de la condamnation de son oncle dans l’affaire de silence à New York, qui a eu lieu vendredi dernier.

Importance de cette affaire

Mary Trump, qui est psychologue et figure médiatique, a toujours été une critique virulente de son oncle, soulevant des inquiétudes sur les dangers qu’il représente pour la démocratie et le pays. À travers ses livres, son podcast, son blog sur Substack et ses apparitions à la télévision, elle a su bâtir une partie significative de son image publique sur son opposition au président et à son mouvement politique.

Ses récentes déclarations interviennent suite à la condamnation de Trump, marquant un événement historique puisqu’il est le premier ancien président à faire face à une telle situation. Lors de l’audience, le juge Merchan, basé à Manhattan, a décidé d’accorder une libération inconditionnelle à Trump, juste quelques jours avant son investiture prévue le 20 janvier.

Les faits essentiels à retenir

Après un procès qui a duré plusieurs semaines l’année dernière, un jury de New York a déclaré Trump coupable en mai de 34 chefs d’accusation pour falsification de documents commerciaux, en lien avec des paiements faits à l’actrice de films pour adultes Stormy Daniels, peu avant l’élection présidentielle de 2016. Daniels prétend avoir eu une relation avec Trump en 2006, ce que ce dernier dément. Trump soutient son innocence et dénonce une motivation politique derrière cette affaire.

Grâce à sa libération inconditionnelle, Trump ne fera pas face à des peines de prison, des amendes ou des travaux d’intérêt général. Néanmoins, des délits figureront sur son casier judiciaire, ce qui pourrait avoir des conséquences sur son avenir.

Dans un post sur Substack intitulé « Donc, c’est ça », Mary Trump a noté que le ton du juge Merchan était « factuel » alors qu’il détaillait les circonstances entourant la condamnation de Trump, y compris les protections juridiques dont il a bénéficié, comme la décision de la Cour suprême relative à l’immunité présidentielle.

En juillet, la Cour suprême a statué qu’il existe une immunité pour les anciens présidents concernant les actes officiels, mais pas pour ceux non officiels, en lien avec une argumentation de Trump dans l’affaire d’ingérence électorale fédérale.

Mary Trump a souligné que le juge Merchan a conclu en déclarant que « Ce sont les protections juridiques accordées au Bureau de la Présidence qui sont extraordinaires, pas l’occupant, » un commentaire qu’elle espère avoir eu un impact sur son oncle.

Lors de sa condamnation, Trump a assisté par vidéo depuis son domaine de Mar-a-Lago à Palm Beach, où il a affirmé : « Je suis totalement innocent. Je n’ai rien fait de mal. » Il a également dénoncé ce qu’il considère comme une « chasse aux sorcières politique » contre lui.

Trump a ajouté que cette situation avait pour but de nuire à sa réputation et à ses chances électorales, bien qu’il ait finalement remporté l’élection de novembre contre Kamala Harris.

Réactions et perspectives futures

Joshua Steinglass, procureur adjoint de Manhattan, a déclaré que le comportement de Trump et les « dommages durables » qu’il a causés à la réputation du système judiciaire auraient normalement entraîné une peine sévère, mais qu’il fallait également « respecter le bureau de la présidence. »

En réponse, l’avocat de Donald Trump, Todd Blanche, a exprimé son désaccord avec de nombreux points soulevés par le procureur, remettant en question la légitimité du procès et la conduite de Trump face à cette affaire.

Alors que Trump a promis de faire appel immédiatement après l’audience, lui et son équipe juridique disposent de 30 jours pour déposer un « avis d’appel. » Cependant, le processus d’appel pourrait s’étendre sur plusieurs années.

En attendant, alors que Trump se prépare à assumer ses nouvelles fonctions, il pourrait seulement être gracié par la gouverneure démocrate de New York, Kathy Hochul, une option qui semble peu probable. Hochul n’a pas indiqué si elle envisagerait de gracier Trump, mais a précisé que le processus de grâce nécessite des éléments tels que le « remords. »

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